Réunion au sommet avant l'ouverture des marchés asiatiques

Publié le 07/08/2011 à 12:42, mis à jour le 08/08/2011 à 15:07

Réunion au sommet avant l'ouverture des marchés asiatiques

Publié le 07/08/2011 à 12:42, mis à jour le 08/08/2011 à 15:07

Par La Presse Canadienne

[Photo: Bloomberg]

Grandes manoeuvres avant l'ouverture des bourses asiatiques. Les grandes puissances du G-7 se concertaient dimanche pour tenter de limiter l'impact de la dégradation de la dette américaine sur les marchés financiers, tandis qu'une conférence téléphonique à la Banque centrale européenne (BCE) était prévue en soirée pour discuter d'une éventuelle intervention sur le marché des obligations italiennes.

Selon un responsable de la zone euro, les dirigeants de la BCE devaient débattre d'un éventuel achat d'obligations italiennes afin d'éviter une fragilisation de l'Italie, cible potentielle des marchés en raison du poids de sa dette. Si elle est risquée, cette intervention pourrait faire baisser les taux des obligations italiennes, qui ont grimpé dangereusement la semaine dernière, alors que les marchés, inquiets pour la croissance en Europe et aux États-Unis, chutaient.

Cette téléconférence s'inscrit dans les consultations tous azimuts qui ont eu cours tout au long du week-end pour tenter de contrer les effets de la dégradation par l'agence de notation Standard & Poor's de la note américaine.

Dimanche, la banque centrale sud-coréenne a indiqué que des responsables des pays du G-20 s'étaient entretenus par téléphone des moyens de mieux coordonner leurs politiques, afin de trouver une solution commune à l'instabilité des marchés.

De même, l'agence japonaise Kyodo a rapporté dimanche qu'une téléconférence entre les ministres des Finances du G-7 (États-Unis, Canada, France, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Japon) avait été convenue. D'après Kyodo, les entretiens devaient avoir lieu avant l'ouverture des marchés asiatiques lundi matin.

Outre les conséquences de la dégradation de la note des États-Unis, les grands argentiers du G-7 devaient aussi aborder les craintes d'une propagation de la crise de la dette dans la zone euro, au sein de laquelle l'Italie et l'Espagne alimentent les préoccupations.

Ces manoeuvres font notamment suite à la décision de S&P. Au terme d'une semaine agitée, l'agence de notation a abaissé d'un cran la note de la dette souveraine américaine, de AAA à AA+, jugeant insuffisant le plan de relèvement du plafond de la dette américaine adopté in extremis en début de semaine par le Congrès. Au vu de la bataille politique entre les parlementaires et le président Barack Obama, l'agence se dit pessimiste pour l'avenir, doutant désormais de la capacité de la classe politique américaine à réduire les dépenses et à s'attaquer au problème structurel de la dette.

Cette dégradation, une première dans l'histoire des États-Unis, a fait craindre un effondrement des marchés. Premières à réagir ce week-end, les places financières du Moyen-Orient ont toutes clôturé à la baisse dimanche, la bourse égyptienne perdant plus de 4 pour cent. A Tel Aviv, la bourse israélienne a perdu 7 pour cent à la clôture, après avoir déjà vu son ouverture repoussée de 45 minutes pour permettre aux investisseurs de se ressaisir après une forte chute de plus de 6 pour cent en préouverture.

À la une

Bourse: les gains du S&P 500 en 2024 restent fragiles

BALADO. Plus de la moitié du gain du S&P 500 lors des quatre premiers mois de 2024 est attribuable à... Nvidia.

Les dirigeants de Loblaw réfutent les critiques faites à leur endroit

Il y a 24 minutes | La Presse Canadienne

Les consommateurs déplorent l’augmentation importante des prix des aliments.

Les leaders de l'équité de genre sont encore peu nombreux

Mis à jour il y a 57 minutes | Catherine Charron

RHÉVEIL-MATIN. Deloitte appelle les entreprises à en faire plus en matière d'équité des genres.