Bourse: Wall Street grimpe encore, SNC à un sommet

Publié le 30/06/2016 à 10:22, mis à jour le 30/06/2016 à 17:07

Bourse: Wall Street grimpe encore, SNC à un sommet

Publié le 30/06/2016 à 10:22, mis à jour le 30/06/2016 à 17:07

(Photo: Bloomberg)

Wall Street a fini jeudi en nette hausse pour la troisième séance de suite, toujours entraînée par l'optimisme des Bourses européennes malgré les incertitudes liées au «Brexit».

À Toronto, l'indice S&P/TSX a affiché une hausse de 27,8 points, ou de 0,2%, à 14 064,54 points.

Le S&P 500 a progressé de 28,09 points, ou de 1,36%, à 2 098,86 points.

Le Dow Jones a avancé de 235,31 points, ou de 1,33%, à 17 929,99 points..

Le Nasdaq a gagné 63,43 points, ou 1,33%, à 4 842,67 points..

À Toronto, les titres de SNC-Lavalin (Tor., SNC) et Boralex (Tor., BLX) ont touché entre autres un sommet des 52 dernières semaines. SNC-Lavalin a annoncé la vente de ses activités canadiennes de gestion immobilière.

Le choc du Brexit est passé

Dans une séance plutôt calme, avant le week-end prolongé du 4 juillet en l'honneur de la fête nationale américaine, les investisseurs ont une nouvelle fois suivi la tendance des Bourses européennes, confiantes dans la disposition des banques centrales à soutenir l'économie, affichée jeudi par le gouverneur de la Banque d'Angleterre. 

Aux États-Unis, l'optimisme a été encouragé par un indicateur bien meilleur que prévu sur l'activité économique dans la région de Chicago, publié par l'assocation ISM. 

«Peut-être que les États-Unis ne sont pas en train d'entrer en récession après tout», a commenté Charlie Bilello, chez Pension Partners, notant que ces derniers mois ce même indicateur, plutôt médiocre, était régulièrement invoqué par les investisseurs les plus pessimistes.

Toutefois, il n'a pas suffi à pousser suffisamment les indices pour effacer toutes les pertes liées au Brexit accumulées vendredi et lundi. 

Cet évènement va rester comme «un nuage noir qui plane sur le marché aussi longtemps qu'on n'en verra pas les implications précises», a dit M. Cardillo.

«Le discours dominant est que les événements de la semaine montrent que les conséquences du Brexit ne seront pas aussi catastrophiques qu'on le craignait, en tous cas pour les États-Unis. Mais ce serait une erreur de considérer que l'impact du Brexit est terminé», a prévenu pour sa part Patrick O'Hare, chez Briefing, tablant sur des ondes de choc dans les domaines économique et politique «pour plusieurs années».

M. Bilello estimait quant à lui que la courbe en V des indices ces derniers jours montrait que «ce n'est pas le Brexit qui va abattre le marché». 

Le marché obligataire a un peu monté. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans s'affichait à 1,479% contre 1,505% mercredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,294%, contre 2,312% précédemment.

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