Les Bourses nord-américaines ont terminé en hausse, stimulées par le discours rassurant de la future patronne de la banque centrale américaine, Janet Yellen, qui a affirmé vouloir maintenir le soutien à l’économie américaine.
La Bourse de Toronto a touché un sommet en deux semaines, soutenue aussi par le cours de l’or, qui a connu un bon de 1,47 %. L’indice S&P/TSX a gagné 60,72 points pour clôturer à 13 431,38 points.
La vedette à Bay Street s’appelait aujourd’hui CGI. Poussée par des bons résultats dévoilés avant l’ouverture des marchés, l’action du géant québécois des technologies a touché un sommet historique en cours de séance avant de se replier. Le titre de CGI s’est apprécié de 4,31 % pour terminer à 39,24 $, un sommet de 100 jours.
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À New York, le Dow Jones a pris 0,35% et le Nasdaq 0,18%, permettant à Wall Street d’améliorer ses records.
Selon des résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a battu son record de la veille en montant de 54,59 points à 15.876,22 points. L'indice S&P 500 a atteint un nouveau sommet historique à 1790,62 points (+0,48%, soit 8,62 points).
Et le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 7,16 points à 3 972,74 points.
Janet Yellen, actuelle vice-présidente de l'institution bancaire américaine (Fed), a été auditionnée au Sénat où elle a défendu le bien-fondé, à ses yeux, de la politique monétaire très accommodante actuelle. Celle-ci consiste à verser 85 milliards de dollars par mois au système financier dans l'espoir de favoriser, par ricochet, l'emploi et la croissance.
"Son discours n'a pas surpris mais a vraiment fait du bien aux marchés, ça a donné confiance dans le fait que le retrait des aides n'arriverait pas dans un futur proche", souligne Alan Skrainka, gestionnaire d'investissements à Cornerstone Wealth Management.
"Aujourd'hui, tout s'est résumé à Janet Yellen", affirme-t-il.
Si ces propos ont propulsé les indices à de nouveaux records, Mme Yellen a rejeté l'idée que la Fed nourrisse une bulle financière.
"Les prix des actions ont fortement augmenté mais je crois que si vous regardez les mesures traditionnelles de valorisation (...), vous ne considéreriez pas les prix des actions comme étant en territoire suggérant les conditions d'une bulle financière", a-t-elle affirmé.
Son audition a éclipsé des nouvelles médiocres sur le front de l'économie et des affaires.
Les résultats des groupes américains Wal-Mart et Cisco ont en effet déçu, avant l'ouverture, les attentes de Wall Street.
Les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont elles reculé moins que prévu aux Etats-Unis pour la semaine close le 9 novembre, s'élevant à 339.000 contre 330.000 attendues par les analystes.
Selon Chris Low de FTN Financial, la progression du Dow Jones malgré la mauvaise performance de Cisco, membre de l'indice, "en dit long sur la force de la tendance à la hausse".
Le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,702% contre 2,725% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,800% contre 3,829% la veille.
