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La Bourse de Toronto a enregistré une cinquième séance positive jeudi pour terminer la semaine avec un gain de 2,2%, tandis que Wall Street a mis fin à une série de trois jours de hausse. Les marchés ont clôturé à 13h pour les festivités de Noël.
Voici les résultats de fermeture:
le S&P/TSX a gagné 24 points ou 0,19% à 13309
À New York, le S&P 500 a perdu 3 points ou 0,16% à 2060
Le Dow Jones a cédé 50 points ou 0,29% à 17552
Le Nasdaq a ajouté 2 points ou 0,05% à 5048
Le baril de pétrole WTI a pris 1,6% à New York, à 38,10$US.
À Toronto, le secteur de l’énergie, qui avait bondi la veille, a reculé de 0,74%. Le secteur des soins de santé a poursuivi sa remontée, grâce à un gain de 1%.
Parmi les titres en action jeudi, Amaya(Tor., AYA) a fléchi de 6%, touchant un nouveau creux annuel. La société montréalaise a été condamnée à verser des pénalités de 870M$US pour compenser des joueurs de poker en ligne qui auraient été lésés, selon un juge du Kentucky. Lisez notre texte Une loi qui date de 200 ans pourrait coûter 870M$ à Amaya
Le titre de Groupe Jean Coutu(Tor., PJC.A) a gagné 0,5%. Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale, a publié ses prévisions pour le troisième trimestre de la chaîne. Il anticipe un bénéfice de 0,31$ l’action, contre 0,30$ à la même période l’an dernier. Les ventes comparables, une mesure clé de la performance des détaillants, devraient croître de 1,3%. À noter que Jean Coutu n’a racheté aucun titre au troisième trimestre, dans le cadre de son programme de rachat d’actions. L’analyste abaisse sa cible pour le titre de 22$ à 21$.
Le titre du Canadien Pacifique(Tor., CP) a reculé de 0,6%. Le transporteur ferroviaire américain Norfolk Southern(NY., NSC) a rejeté mercredi la dernière offre améliorée du CP, qui visait à créer le plus important réseau ferroviaire en Amérique du Nord. Allison Landry, de Credit Suisse, croit que le CP se tournera vers les actionnaires de Norfolk pour faire passer son offre d’achat.
Des nuances à la bonne semaine
Les principaux indices américains ont gagné 2,5% ou plus cette semaine, le meilleur semaine depuis celle qui s'est achevée le 20 novembre, selon CNBC.
«Les investisseurs ont fait face à un marché très calme, sans grande actualité et sans vraie direction», a résumé David Levy, de Kenjol Capital Management.
« L'attention des investisseurs est probablement tournée vers autre chose que les marchés... En l'occurence, un long week-end pour les fêtes», a-t-il reconnu.
La Bourse de New York, qui a fermé trois heures plus tôt que d'habitude et va rester close vendredi pour Noël, achève ainsi une bonne semaine, comme elle a terminé les trois précédentes séances en hausse.
«Tout le monde s'excite, comme devant un Père Noël de supermarché, mais cette hausse ne s'est pas basée sur quelque chose de réel d'un point de vue fondamental», a nuancé Patrick O'Hare de Briefing.
«Certes, les prix du pétrole vont mieux, ce qui fait espérer qu'ils aient atteint un plancher et entraînent un certain nombre de chasses aux bonnes affaires dans un secteur de l'énergie qui a beaucoup souffert», a-t-il reconnu.
Les cours du pétrole prenaient encore quelque 50 cents le baril jeudi à New York, au lendemain d'une nette reprise dans la foulée de l'annonce d'une chute hebdomadaire des stocks américains de pétrole.
Dans ce contexte, la seule actualité macroéconomique du jour aux États-Unis, une petite baisse hebdomadaire des inscriptions au chômage, n'a pas semblé de nature à beaucoup enthousiasmer les investisseurs.
