La Bourse de Toronto a clôturé en baisse, lundi, tirée vers le bas par le secteur de l'énergie et les titres des sociétés aurifères.
L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a cédé 59,53 points pour terminer la séance avec 16 016,14.
Le secteur de l'énergie a exercé une pression à la baisse sur l'indice de référence, victime lui-même de la dégringolade du cours du pétrole brut ces derniers jours. Certains médias rapportent que des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la Russie pourraient bientôt augmenter leur production pétrolière.
Les marchés boursiers américains étaient fermés lundi à l'occasion du congé du Memorial Day.
Le cours du pétrole brut à l'extérieur des États-Unis a terminé la séance en baisse de 1,41 $ US, à 66,47 $ US le baril. Le cours international de l'or a rendu 6,30 $ US à 1302,70 $ US l'once.
Sur le marché des devises, le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 76,92 cents US, en baisse de 0,16 cent US par rapport à son cours moyen de vendredi.
Contexte
En congé aujourd'hui, la Bourse de New York se dirige tout de même vers son meilleur mois de mai en 9 ans, à condition qu'elle passe la semaine sans trop de turbulences. Demain, on attend le plus récent indice sur la confiance des consommateurs aux États-Unis. Mercredi, ce sera au tour des chiffres sur l'emploi et sur le PIB au premier trimestre. Jeudi, les ventes de maisons neuves sont au programme, tandis que vendredi, des données sur la production pétrolière, les salaires et le secteur manufacturier sont au programme. Une assemble des actionnaires est aussi prévue du côté de Facebook, où Mark Zuckerberg pourrait avoir à répondre à des questions musclées.
En Europe, «comme vendredi et les jours précédents (...) les investisseurs présents ce lundi» se focalisent «sur l'Italie, mais aussi sur l'Espagne désormais après la motion de censure déposée vendredi midi, qui pourrait faire tomber Mariano Rajoy», le chef du gouvernement, ont souligné dans une note les analystes du courtier Aurel BGC.
En Italie, le président Sergio Mattarella a refusé dimanche de nommer un ministre des Finances eurosceptique choisi par les populistes, ouvrant la voie à une crise politique sans précédent en Italie, la troisième économie de la zone euro.
Carlo Cottarelli, ancien haut responsable du Fonds monétaire international, a été chargé lundi de former un gouvernement de transition. Il a assuré que des élections anticipées se dérouleraient en Italie au plus tard «début 2019», mais sans doute à l'automne.
Le marché continuait parallèlement à suivre les échanges diplomatiques entre les États-Unis et la Corée du Nord. Après avoir annulé jeudi un sommet sur le nucléaire avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, le président américain Donald Trump semblait finalement ouvrir la voie à une telle rencontre.
Titres en action
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