Une myriade de bonnes nouvelles ont insufflé un élan aux marchés boursiers nord-américaines.
Toronto a connu sa meilleure performance en un mois, soutenue par le secteur de l’énergie qui réagissait à de bonnes données en provenance des États-Unis. L’indice S&P/TSX a fait un bond de 138,70 points (0,90%) pour clôturer à 15 447,17 points.
Parmi les titres à surveiller, l’action de Couche-Tard a connu une hausse de 1,42,%, soutenue par une nouvelle voulant que l'entreprise de Laval participe à une investissement massif dans le plus important détaillant d’essence au monde, la chinoise Sinopec Sales. Après avoir s’être appréciée de plus de 3 % en cours de séance, le titre s’est légèrement replié avant la clôture.
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Wall Street a également terminé dans le vert, vivifiée par de bons indicateurs américains, la performance de Home Depot et un nouveau record d'Apple: le Dow Jones a gagné 0,48% et le Nasdaq 0,43%.
Selon des résultats définitifs, le Dow Jones s'est apprécié de 80,85 points à 16.919,59 points et le Nasdaq 19,20 points à 4.527,51 points, son plus haut niveau en 14 ans.
L'indice élargi S&P 500 est monté de 0,50%, ou 9,86 points, à 1.981,60 points.
Cette progression "est entièrement liée aux bons chiffres économiques" publiés mardi, a avancé Peter Cardillo de Rockwell Global Capital. Les indices profitent de la concomitance "d'éléments fondamentaux qui s'améliorent" et de "l'apaisement des craintes liées aux troubles géopolitiques" en Ukraine ou en Irak.
Selon les autorités américaines, les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont nettement rebondi en juillet, pour s'établir à leur plus haut niveau en huit mois.
Indicateur de la construction à venir, le nombre de permis de construire accordés par les autorités américaines a, lui, grimpé de 8,1% sur la même période.
Dans le même temps, la hausse des prix à la consommation dans le pays a poursuivi sa décélération en juillet, à +0,1% sur un mois, soit la hausse la plus faible depuis février.
"Pour les investisseurs, la combinaison d'une inflation limitée et d'un secteur de l'immobilier plus solide ne peut être qu'une bonne nouvelle, puisque cela suggère un renforcement à venir de la croissance sans que la Réserve fédérale ait à intervenir prématurément", a souligné l'économiste indépendant Joel Naroff.
La banque centrale américaine (Fed) vise en effet un objectif d'inflation autour de 2% à moyen terme et se tient prête à intervenir en remontant les taux d'intérêt pour éviter un emballement des prix à la hausse.
Mais avec le ralentissement de la progression des prix à la consommation, l'institution conserve, au moins temporairement, une large marge de manoeuvre et peut se permettre de poursuivre sa politique monétaire très accommodante, dont ont largement profité les marchés financiers américains ces dernières années.
Autre signe d'une certaine robustesse des dépenses pour le logement: le spécialiste du bricolage et des produits pour la maison Home Depot a publié des résultats supérieurs aux attentes et a relevé sa prévision de profit annuel. Son titre a gagné au passage plus de 5%.
L'autre valeur phare du jour à Wall Street était Apple: le titre du géant de l'informatique, boosté par l'arrivée prochaine de nouveaux produits, a dépassé son précédent record, terminant à 100,53 dollars.
Le marché obligataire a terminé en baisse. Signe d'une demande moindre, le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,405% contre 2,387% lundi soir et celui des bons à 30 ans à 3,221% contre 3,194% la veille.
