Photo : Bloomberg
Les marchés boursiers nord-américains se dirigeaient vers une troisième séance d'affilée en baisse mardi avant l'ouverture. Mais les indices ont presque mis un frein au repli amorcé vendredi.
Vers 11h40 les marchés se tenaient près de leur point de départ, après avoir reculé lors des premières minutes et alors que les contrats à terme (futures) ont viré au rouge plus tôt ce matin.
Toronto pour sa part a même réussi à remonter dans le vert à la mi-séance. Du côté de New York, les indices n'arrivent pas à se donner de direction claire encore.
Les investisseurs restent craintifs cependant quant à une contagion possible de la crise de la dette souveraine en Europe, qui pourrait atteindre l'Italie et l'Espagne. C'est sans compter que les négociations sur le relèvement du plafond de la dette américaine avancent à pas de tortue entre les républicains, les démocrates et le président Barack Obama.
Vers 11h45, voici l'état de la situation à Toronto et New York :
- Le S&P/TSX prend 9 points, ou moins de 0,1 %, à 13 189 points;
- Le S&P 500 monte d'un point, ou moins de 0,1 %, à 1 321 points;
- Le Dow Jones gagne 9 points, ou moins de 0,1 %, à 12 520 points;
- Le Nasdaq recule de 5 points, ou 0,18 %, à 2 798 points;
- Le baril de pétrole s'apprécie de 53 cents US, ou 0,55 %, à 95,68 $ US;
- L'once d'or avance de 4,10 $ US, ou 0,25 %, à 1 553,30 $ US;
- Le dollar canadien gagne 0,06 cent US, ou moins de 0,1 %, à 103,31 cents US.
Au Canada, le déficit commercial s'est réduit en mai, passant de 857 à 814 millions $. Les économistes sondés par Bloomberg s'attendaient un niveau de 800 millions environ.
Aux États-Unis, le déficit commercial s'est creusé, atteignant un sommet en presque deux ans et demi, à 50,2 milliards $ US, à cause d'une forte augmentation des importations de pétrole. Les économistes anticipaient un déficit commercial de 44,1 milliards $ US. Il s'agit du pire déficit commercial depuis octobre 2008.
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