Richard Branson vend des parts dans Virgin Galactic

Publié le 11/05/2020 à 11:41

Richard Branson vend des parts dans Virgin Galactic

Publié le 11/05/2020 à 11:41

Par AFP
Richard Branson

Fondée en 2004 par Richard Branson, Virgin Galactic a fait ses premiers pas fin octobre à Wall Street. (Photo: Getty Images)

L’homme d’affaires britannique Richard Branson va vendre pour 500 millions de dollars d’actions de la compagnie de tourisme spatial Virgin Galactic (SPCE) afin de renflouer ses autres activités frappées par la pandémie, dont Virgin Atlantic.

Virgin, le groupe du milliardaire, annonce lundi dans un communiqué son intention de céder 25 millions d’actions de Virgin Galatic, groupe coté à la Bourse de New York.

Au cours de clôture de vendredi, autour de 20 dollars, cela représente un montant de 500 millions de dollars. Mais suite à cette annonce, le cours chutait de 5 % à 19 dollars lundi dans les premiers échanges.

Fondée en 2004 par Richard Branson, Virgin Galactic a fait ses premiers pas fin octobre à Wall Street.

Virgin Galactic prévoyait jusque là d’envoyer ses premiers clients dans l’espace d’ici l’été 2020 dans son vaisseau, un voyage à environ 250 000 dollars, sans avoir reprécisé ses plans depuis la crise sanitaire. 

Il est en concurrence directe sur son créneau avec Blue Origin, l’entreprise fondée par le patron d’Amazon, Jeff Bezos.

Le groupe Virgin explique vouloir utiliser les fonds levés « pour aider son portefeuille d’activités dans les loisirs, les vacances et le voyage, qui a été affecté par l’impact sans précédent de la COVID-19 ».

Le groupe ne la cite pas, mais fait référence en particulier à la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic, dont les liquidités fondent et qui est menacée de disparaître sans soutien financier selon M. Branson qui détient 51 % du transporteur.

La compagnie, spécialisée notamment dans les liaisons transatlantiques vers l’Amérique du Nord, a déjà annoncé la semaine dernière la suppression de plus de 3 000 emplois.

Son directeur général, Shai Weiss, explique avoir pris cette décision pour réduire ses coûts et « préserver notre avenir ».

La compagnie avait précisé que des discussions étaient toujours en cours avec le gouvernement britannique, qui semble peu pressé d’aider la société.

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