Mur budgétaire: le Congrès approuve l'accord, mais se prépare à d'autres combats

Publié le 02/01/2013 à 07:39, mis à jour le 02/01/2013 à 07:43

Mur budgétaire: le Congrès approuve l'accord, mais se prépare à d'autres combats

Publié le 02/01/2013 à 07:39, mis à jour le 02/01/2013 à 07:43

Par AFP

M. Obama, qui avait interrompu ses vacances dans son archipel natal de Hawaii (Pacifique) au lendemain de Noël pour revenir gérer à Washington cette énième crise avec les républicains du Congrès, a repris son avion Air Force One dans la nuit de mardi à mercredi pour retrouver près de la capitale Honolulu son épouse et ses filles, restées sur place.

Mais avant cela, il a mis en garde ses adversaires contre la tentation de prendre leur revanche budgétaire lors d'autres échéances qui se profilent à l'horizon, comme le nécessaire relèvement du plafond légal de la dette d'ici à la fin du premier trimestre.

«Je négocierai sur beaucoup de choses, mais je ne débattrai pas encore avec le Congrès sur la nécessité d'acquitter les factures induites par les lois déjà adoptées», a-t-il martelé, en rappelant l'épisode de l'été 2011, quand un tel débat s'était envenimé, coûtant aux Etats-Unis une dégradation de la note de leur dette souveraine par l'agence Standard and Poor's.

Une fois le texte promulgué par M. Obama, le taux d'imposition passera de 35% à 39,6% pour les foyers aux revenus supérieurs à 450000 $ US par an. Mais de nombreuses questions restent en suspens avec le report de deux mois de l'échéance de coupes dans les dépenses publiques, et augure donc d'une nouvelle bataille à court terme entre la Maison Blanche et les conservateurs.

Dans l'immédiat, M. Obama, deux mois après sa nette réélection pour quatre nouvelles années à la tête de la première puissance mondiale, a enfin obtenu ce qu'il recherchait: l'expiration, pour les plus riches, des cadeaux fiscaux hérités de l'ère de son prédécesseur républicain George W. Bush.

Mais le président a dû transiger et certains dans le camp démocrate ne cachaient pas leur déception: il avait défendu avec force pendant sa campagne de réélection un seuil à 250.000 dollars plutôt qu'à 450000.

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