La confiance est toutefois retombée en fin d'année. Photo : Bloomberg.
En 2010, les Québécois ont globalement été plus confiants en l’avenir que les autres Canadiens, et ce même si la tant attendue «reprise économique» d’après récession n’a pas tenu ses promesses. C’est du moins ce qui ressort de l’analyse de l'indice de confiance des consommateurs canadiens de Harris/Décima-Groupe Investors.
Ainsi, l'indice s'est maintenu au Québec au-dessus de la moyenne nationale tout au long de l’année écoulée. Les consommateurs du Québec étaient plutôt confiants en début d'année, leur indice de confiance ayant même grimpé à 92 en février (au lieu de 89 pour l’ensemble du Canada). Au cours du deuxième trimestre, le déclin observé a été moins prononcé au Québec que dans d'autres provinces, son indice ayant été de 87 (contre 85,9). La confiance des Québecois a connu un rebond au troisième trimestre et a atteint 89,6 (contre 82,4), avant de chuter à nouveau pour s'établir à 84,7 en novembre (contre 82,8).
La confiance des consommateurs de l'Ontario a connu des hauts et des bas cette année. Au premier trimestre, l'indice de confiance y a atteint 86,5. Alors que les autres provinces ont connu des baisses plus marquées au deuxième trimestre, l'indice de confiance est demeuré relativement stable en Ontario. L'indice a chuté à 76,8 au troisième trimestre, avant de terminer l'année en hausse, à 81,5.
C'est en Colombie-Britannique que la confiance a été la plus basse au cours de la dernière année. Au début 2010, l'indice était de 88,3 dans la province, avant de chuter à 81,2 au deuxième trimestre. L'indice a encore chuté légèrement à 78,5 au troisième trimestre, puis s’est établi à 78,4 au dernier trimestre.
«L'indice de confiance des consommateurs canadiens a fléchi durant deux trimestres consécutifs, avant de se stabiliser à la fin de l'année. Mais cela masque de grandes disparités entre les provinces. Par exemple, les niveaux de confiance des consommateurs de l'Ontario et du Québec ont récemment pris des directions opposées : l’optimisme des Québécois a décliné en fin d’année, alors qu’il a augmenté en Ontario», dit Doug Anderson, vice-président principal de Harris/Décima.
Chaque semaine, Harris/Décima sonde un peu plus de 1 000 Canadiens au moyen du téléVox, un sondage effectué à l'échelle nationale. Lors de chaque vague de l'étude de Harris/Décima-Groupe Investors sur la confiance des consommateurs, la collecte de données s'est échelonnée sur deux semaines auprès d'un peu plus de 2 000 personnes. La marge d'erreur d'un échantillon de cette taille est de 2,2 %, 19 fois sur 20. En 2010, la population a été interrogée en février, en juin, en août et en novembre.
