La SEC s’attaque à la négociation à haute vitesse

Publié le 23/03/2012 à 10:37, mis à jour le 23/03/2012 à 20:18

La SEC s’attaque à la négociation à haute vitesse

Publié le 23/03/2012 à 10:37, mis à jour le 23/03/2012 à 20:18

Par Thomas Cottendin

Le gendarme de la Bourse américaine, la SEC, est en train d’enquêter sur de probables ententes entre des firmes de négociation à haute vitesse et des plateformes électroniques de négociations qui limiteraient la concurrence et entraîneraient des manipulations de marché, rapporte le Wall Street Journal.

Les plateformes BATS Global Markets, Direct Edge Holdings, Getco et Tradebort seraient dans le viseur de l’autorité de régulation américaine.

La SEC aurait envoyé une lettre à ces entreprises pour obtenir des informations relatives à leurs activités et à leurs communications avec les places boursières. Pour le moment, la SEC n'a porté aucune accusion envers les firmes ciblées.

Le cinquième des transactions journalières effectuées sur des titres américains est réalisé par BATS et Direct Edge. Pour les titres américains à forte capitalisation, Tradebort et Getco représenteraient 25% du volume quotidien.

L’enquête de la SEC ferait suite au krach survenu en mai 2010. En quelques minutes, les Bourses s’étaient effondrées en raison de défaillances dans les systèmes de transactions.

En juin 2011, la Banque du Canada exposait sa vision dans un rapport intitulé « La croissance de la négociation à haute fréquence : implications pour la stabilité financière ».

Les auteurs concluent que les bénéfices de la négociation à haute vitesse sont indéniables, mais que ses effets ne sont pas encore pleinement compris. « Elle présente donc de nouveaux défis aux responsables des politiques publiques, qui devront voir à la surveillance et à la maîtrise des risques qu’elle pose pour les marchés financiers et la stabilité financière. (…) un encadrement réglementaire pourrait être nécessaire ».

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