La croissance de plusieurs divisions a permis à la Banque Scotia (Tor., BNS) de hausser son bénéfice net de 2% à son quatrième trimestre, mais la société torontoise a tout de même raté la cible des analystes au chapitre du bénéfice par action.
Le troisième prêteur du pays en termes d’actifs avait annoncé il y a un mois qu’il inscrirait une charge de 451M$ avant impôts à son quatrième trimestre, car il prévoyait éliminer 1500 postes et a été contraint de radier son investissement au Vénézuéla et certains prêts douteux dans les Carraïbes.
Le bénéfice net de la banque a reculé de 14% à 1,44G$ au quatrième trimestre, en raison des importantes charges inscrites par la société.
Exclusion faite des charges de restructuration et autres éléments non récurrents, la Scotia a dégagé un bénéfice net de 1,7G$ ou 1,32$ par action, en hausse de 2% par rapport au bénéfice de 1,68G$ ou 1,29$ réalisé au même trimestre il y a un an.
Les analystes visaient plutôt un bénéfice de 1,40$ par action, selon Bloomberg.
Le réseau canadien de la Scotia a dégagé un bénéfice net ajusté (qui exclut certaines charges) de 556M$, en hausse de 1M$ par rapport à la même période il y a un an. La forte croissance des actifs et des dépôts, l'augmentation de la marge et la hausse des revenus nets tirés des frais et des commissions ont été neutralisées par l'augmentation de la dotation pour pertes sur créances et des charges d'exploitation, a précisé l’institution.
La division gestion de patrimoine et assurances mondiales a enregistré un bénéfice net de 313M$, en hausse de 11M$ par rapport à la même période il y a un an.
En revanche, le bénéfice net ajusté des activités internationales a reculé de 66M$, ou de 16 %, à 344M$. Les résultats du plus récent trimestre ont profité de la forte croissance des prêts en Amérique latine ainsi que de la progression de la marge sur intérêts. La dotation pour pertes sur créances s'est toutefois accrue, indique la banque.