La Banque Nationale (Tor., NA) a dépassé les attentes des analystes en accroissant son bénéfice dans ses principales divisions. La banque montréalaise a bonifié son dividende de 4%.

La sixième banque du pays a déclaré un résultat net de 404M$ ou 1,13 $ par action au deuxième trimestre de 2015, en hausse de 12% par rapport à 362 millions $ ou 1,01$ par action pour la période correspondante de 2014.

La banque québécoise a par ailleurs relevé son dividende trimestriel de 4%, à 0,52$ par action. Cela représenterait un rendement du dividende de 4,2% au cours de la fermeture d’hier.

«Nos bons résultats au deuxième trimestre témoignent à nouveau de la vigueur de nos activités et notamment de la croissance soutenue des prêts et des dépôts des particuliers et des entreprises, de l'accroissement des revenus du secteur de Gestion de patrimoine et d'une bonne performance globale de nos activités des marchés financiers », commente Louis Vachon, le pdg.

Le résultat net, excluant les éléments particuliers, est de 411 millions $ ou 1,15 $ par action, en croissance de 10% par rapport à 375 millions $ ou 1,05 $ par action au deuxième trimestre de 2014. C'est davantage que ce que prévoyaient les analystes, ceux-ci tablaient sur un profit de 1,12$ l'action.

Les revenus trimestriels de la banque atteignent 1,42 milliard $, après s'être chiffrés à 1,28 milliard $ l'année dernière, soit une hausse de 11%.

Le secteur Particuliers et Entreprises affiche un résultat net de 166 millions $, par rapport à 157 millions $ l'an dernier, une augmentation de 6 pour cent. Ses revenus atteignent 680 millions $, en hausse de 35 millions $ ou 5 pour cent.

Le secteur Gestion de patrimoine témoigne d'un résultat net de 103M$, comparativement à 69M$ il y a un an, une croissance de 49% principalement attribuée au gain sur cession d'actions de Fiera Capital.

Le secteur Marchés financiers indique un résultat net de 160 millions $, contre 128 millions $ l'an dernier. Le revenu total excluant les éléments particuliers de 428 millions $ est en hausse de 91 millions $ ou 27 pour cent, principalement en raison de la hausse des revenus liés aux activités de négociation.