Les fonds d'obligations de sociétés sous la loupe


Édition du 10 Mai 2014

Les fonds d'obligations de sociétés sous la loupe


Édition du 10 Mai 2014

Par Dominique Beauchamp

Quelle part accorder aux obligations de sociétés ?

Chez Gestion privée Peak, Hélène Gagné sépare les titres à revenu fixe selon leur fonction en portefeuille.

Par exemple, dans un portefeuille dont la moitié est consacrée aux titres à revenu fixe, 40 % iront aux obligations gouvernementales et de sociétés de qualité, ainsi qu'aux actions privilégiées de qualité.

Cette section est divisée environ à parts égales entre les obligations gouvernementales, les obligations de sociétés et les actions privilégiées de qualité.

La gestionnaire choisit des obligations de sociétés individuelles et investit aussi dans le fonds négocié en Bourse (FNB) Vanguard Canadian Short-Term Corporate Bond Index (Tor., VSC) pour combler la section d'obligations de sociétés de qualité.

L'autre part de 10 % des revenus fixes est consacrée aux titres à revenus élevés, dont le FNB américain SPDR Barclays High Yield Bond (NY, JNK) à raison de 4 %, des fonds immobiliers à capital fermé (FPI) à raison de 3 % et des fournisseurs canadiens d'électricité à dividende élevé à raison de 3 %.

«Le risque de cette deuxième catégorie s'apparente davantage aux actions. On leur fait donc une place à part des obligations de plus grande qualité», explique la gestionnaire de portefeuille.

Mme Gagné préfère le FNB américain en raison de la plus grande diversité des émetteurs aux États-Unis.

Chez HighView Financial Group, Dan Hallett consacre encore une part de 60 % des revenus fixes aux obligations de sociétés, pour que le capital du portefeuille souffre moins d'une hausse des taux, à long terme.

Sa préférence va toutefois aux fonds communs plus généralistes, car leurs gestionnaires peuvent se déplacer d'un type d'obligation à l'autre et modifier l'échéance moyenne du portefeuille, selon le comportement des obligations et des taux (voir texte «Des fonds communs à considérer», ci-contre).

Toutefois, si le bond des obligations de sociétés depuis 2009 a fait grimper la proportion qu'elles occupent en portefeuille au-delà de la répartition choisie par l'investisseur, il serait sage de redonner au portefeuille son équilibre, en vendant une partie des parts de ces fonds, dit-il.

Les rendements des fonds d'obligations de sociétés seront moins élevés à l'avenir, mais ils peuvent encore jouer un rôle pour atténuer l'effet néfaste d'une hausse des taux sur les obligations.

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