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La relance de la plus importante chaîne de restauration rapide du monde, McDonald’s(MCD, 173,30$US), amorcée avec l’arrivée du nouveau PDG Steve Easterbrook au début de 2015 devrait être alimentée par une stratégie plus axée sur les franchisés, à une meilleure utilisation des données et à des restaurants modernisés.
C’est du moins l’avis de Andy Barish, analyste de Jefferies, qui a relevé sa recommandation pour le titre de conserver à achat et fait passer sa cible de 150$US à 200$US.
L’optimisme de l’analyste peut étonner après un bond de 44% de l’action de la chaîne bien connue pour ses Big Mac, d’autant qu’il touche un sommet historique mardi.
M. Barish souligne que la chaîne devrait continuer de profiter de la réingénierie financière qui repose sur une place accrue accordée aux franchisés–90% comparativement à une base historique de 75% à 80%– et à la simplification de son menu sur les valeurs sûres comme le petit déjeuner, le Big Mac ou encore les McCroquettes.
La cerise sur le sundae est le service de livraison, qui connaît un grand succès dans certaines régions. McDo génère par exemple des ventes de 1G$US en Asie et au Moyen-Orient grâce à la livraison. L’analyste estime que 70% du réseau de la chaîne aux États-Unis offrira le service de livraison en 2019.
L’analyste fait ainsi passer sa prévision de bénéfice par action pour l’exercice 2018 de 6,67$US à 6,92$US.
Il souligne que le titre pourrait afficher une bonne performance relative advenant un ralentissement économique, en raison de ses vertus défensives. La société devrait selon lui déployer entre 22 et 24G$US en dividendes et en rachats d’actions à ses actionnaires entre les exercices 2017 et 2019.
