Lumenpulse croît de 72%, les investisseurs en veulent plus

Publié le 11/09/2015 à 12:33

Lumenpulse croît de 72%, les investisseurs en veulent plus

Publié le 11/09/2015 à 12:33

Par Dominique Beauchamp

Le plan d’action avant tout

Rencontrés à la deuxième assemblée annuelle de la société, François-Xavier Souvay le fondateur, pdg et principal actionnaire de Lumenpulse et son chef de la direction financière, Robert Comeau, ne font pas de cas de cette dynamique purement boursière.

«Il y a danger de perdre le point focal quand on se préoccupe du cours de l’action. Nous gérons l’entreprise en fonction de notre plan d’action, qui lui fonctionne comme prévu. Tôt ou tard, nos réalisations se répercuteront sur notre valeur en Bourse», a confié M. Souvay en entrevue, en marge de l’assemblée annuelle.


« Tôt ou tard, nos réalisations se répercuteront sur notre valeur en Bourse, a confié le pdg François-Xavier Souvay, en marge de l’assemblée annuelle. »


L’entrepreneur de 45 ans ne regrette aucunement son entrée en Bourse qui a fourni à sa société un capital de croissance de 115M$.

Il souligne que Lumenpulse, qui assemble et configure ses éclairages à ses installations de Griffintown, dispose d’une capacité manufacturière de 300M$, soit le triple des revenus affichés pour l’exercice terminé en avril 2015.

Même son de cloche de M. Comeau. Celui qui prendra sa retraite à la fin de l’année rappelle que l’entreprise croît fortement et qu’en 18 mois elle a presque déjà atteint plusieurs objectifs qu’elle s’était fixée d’ici 2019.

Ainsi, au premier trimestre, la marge brute a atteint 47,2%, ce qui n’est pas loin de l’objectif de marge de 50% promis, d’ici quatre ans.

La structure de coûts fixes devrait rester stable à l’avenir, ce qui lui procurera un énorme levier de rentabilité, à mesure que les revenus augmenteront, a-t-il expliqué.

«Les investisseurs réaliseront tout notre potentiel quand ils verront notre marge d’exploitation s’améliorer au cours des prochains trimestres», dit-il.

Les dépenses de rémunération et les commissions aux agents et revendeurs augmentent, mais cela reflète entièrement la hausse des ventes et des marges, ajoute celui qui deviendra un conseiller, concentrant ses efforts sur diverses initiatives-clés dont les acquisitions.

Sans les dépenses non récurrentes, la marge d’exploitation de 6,3% du premier trimestre a atteint les attentes de M. Thompson. Les dirigeants ont promis de porter cette marge à 18 à 20%, d’ici 2019.

Le niveau plus élevé que prévu des dépenses d’exploitation incite M. Thompson à diminuer ses prévisions de bénéfice d’exploitation de 16% pour 2017.

Thanos Moschopoulos, de BMO Marchés des capitaux, réduit aussi son cours-cible de 19 à 16,50$ pour s’ajuster à ses prévisions moins optimistes pour 2016 et 2017.

Jed Dorsheimer, de Canaccord Genuity, veut aussi voir les dépenses d'exploitation baisser en pourcentage des revenus au cours des prochains trimestres, pour prouver que cette proportion peut descendre jusqu'à 30%, à long terme.

"La société restera sur le banc des punitions jusqu'à ce qu'elle démontre que ses dépenses sont sous contrôle et que son levier d'exploitation progresse vers ses objectifs à long terme. Vu la marge brute élevée du premier trimestre, nous regagnons confiance dans sa capacité de récolter les fruits de ses investissements", note l'analyste.

Entretemps, il ramène son cours-cible de 21 à 16$.

 

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