Le recul des PME n'est pas de mauvais augure


Édition du 27 Septembre 2014

Le recul des PME n'est pas de mauvais augure


Édition du 27 Septembre 2014

Par Dominique Beauchamp

Le recul des PME à la Bourse américaine, qu'on ressent plus depuis mars, n'aura pas d'effet de contagion sur le S&P 500, assure Vincent Delisle, de Banque Scotia.

L'indice américain Russell 2000 est techniquement faible, mais ça n'est jamais un signal précurseur fiable pour l'ensemble de la Bourse depuis 1979, surtout lorsque l'indicateur économique avancé augmente. L'évaluation élevée des PME se dégonfle tout simplement, comme l'indique le recul plus prononcé des titres du Russell 2000 s'échangeant à un multiple de plus de 35 fois leurs bénéfices. Le S&P 500 a connu une forte poussée dans les décennies 1980 et 1990, sans l'aide des PME, rappelle M. Delisle. Les PME continueront à traîner la patte, puisqu'elles souffrent le plus lorsque la volatilité augmente et aussi lorsque les taux remontent, prévoit le stratège.

Les titres les plus chèrement évalués baissent le plus¹

175 titres évalués à plus de 35 fois² - 7 %

576 titres sans multiple calculable - 4,8 %

157 titres évalués de 25 à 35 fois² - 3,5 %

667 titres évalués de 15 à 25 fois² - 2,6 %

429 titres évalués à moins de 15 fois² + 0,6 %

¹ Dans l'indice américain Russell 2000, depuis le début de 2014, au 19 septembre

² Multiple des bénéfices prévus dans 12 mois

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