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La décision du détaillant Toys R Us de recourir à la loi sur la protection de la faillite ne semble pas trop effaroucher les investisseurs et analystes des secteurs du jouet et de l'immobilier.

Au lendemain de l'annonce, le titre du fabricant de jouets Spin Master (TOY, 43,16$) est en baisse de 1,73%, alors que ceux de Hasbro (HAS, 95,49$ US) et de Mattel (MAT, 15,08$ US) sont en hausse respective de 2,25% et 1,45%.

Les analystes expliquent que les difficultés de Toys R Us sont connues depuis deux semaines, ce qui n'a cependant pas eu un impact dévastateur sur les cours. Depuis cette date, l'action de Spin Master est stable, et celle de Hasbro en hausse de 3%. Seule celle de Mattel a connu plus de difficulté, avec un recul de près de 8%.

«Même si Toys R Us demeure un important partenaire de détail de Spin Master, responsable de 15% des revenus générés, sa part est déclinante», estime Kenric Tyghe. Wal-Mart, Target et Amazon sont aujourd'hui des distributeurs plus importants que le vieux détaillant.

L'analyste de Raymond James souligne en outre que le fabricant canadien a plusieurs jouets qui apparaissent cette années sur la liste des préférés des détaillants. Il en est ainsi notamment de Paw Patrol Sea Patroller, Paw Patrol My Size Lookout Tower, Luvabella Interactive Baby Doll et Mecano Erector M.A.X Robotic Interactive.

Dans le secteur immobilier canadien, Michael Markidis ne croit pas que la faillite de Toys R Us aura un impact important. L'analyste de Desjardins Marché des capitaux souligne que la plupart de ses magasins sont répartis entre différents propriétaires immobiliers et qu'aucun n'a une exposition significative.

La pondération la plus forte semble se trouver chez Smart Real Estate Investment Trust (SRU, 30,08$), qui a sept magasins. Ceux-ci ne représentent cependant qu'environ 1% des revenus, et cinq sont situés dans la région de Toronto, ce qui, selon monsieur Markidis, ne devrait pas causer trop de difficultés.