Johnson & Johnson: la force du dollar gruge les bénéfices

Publié le 14/07/2015 à 09:02

Johnson & Johnson: la force du dollar gruge les bénéfices

Publié le 14/07/2015 à 09:02

Par AFP

Photo Bloomberg.

Le groupe américain de produits pharmaceutiques et d'hygiène Johnson & Johnson a enregistré une hausse de 4,4% de son bénéfice net au 2e trimestre à 4,516 milliards de dollars, mais son chiffre d'affaires et son bénéfice opérationnel ont baissé en raison notamment des effets de change.

Dans un communiqué mardi, le groupe a indiqué que son chiffre d'affaires a atteint sur le trimestre 17,787 milliards de dollars en baisse de 8,8%, mais quasiment conforme aux attentes des analystes. Son bénéfice opérationnel a également reculé de 0,9% en raison notamment d'effets de change négatifs à hauteur de 7,9% sur l'ensemble des résultats.

Le bénéfice par action a atteint 1,61 dollar et, hors éléments exceptionnels, 1,71 dollar, légèrement supérieur aux attentes des analystes qui étaient de 1,68 dollar.

Les ventes du groupe aux États-Unis ont baissé de 2,4% et celles à l'étranger de 14,3% en raison de la progression du dollar face aux principales devises mondiales.

Hors impact des acquisitions et désinvestissements, les ventes aux États-Unis ont toutefois progressé sur une base opérationnelle de 0,6% et celles à l'international de 1,7%.

« Nos ventes solides et notre bénéfice sur le trimestre reflètent la force de notre croissance sous-jacente », a affirmé le PDG du groupe Alex Gorsky cité dans le communiqué. « Notre portefeuille diversifié et nos économies d'échelle nous permettent de réaliser cette performance et nous continuons d'investir dans un pipeline de produits solides qui soutiendra notre croissance à long terme », a-t-il poursuivi.

À Wall Street, le titre de Johnson Ann Johnson progressait de 0,43% à 100,70 dollars dans les échanges électroniques de préséance vers 8h30.

 

À la une

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

00:00 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.

Le coup de poker de la filière batterie

BILLET. À vous de juger si nous avons des chances de remporter la mise ou de perdre gros dans la partie.