À surveiller: Rogers, Apple et l'Impériale

Publié le 19/12/2023 à 11:24

À surveiller: Rogers, Apple et l'Impériale

Publié le 19/12/2023 à 11:24

Par Catherine Charron

Rogers est sous-évaluée par rapport à ses pairs d'après Stephanie Price de Marchés des capitaux CIBC. (Photo 123RF)

Que faire avec les titres de Rogers, Apple et l'Impériale? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.

Rogers (RCI.B, 60,69$): le rabais ne devrait pas encore durer longtemps

Rogers a le vent dans les voiles à l’approche de 2024, d’après Stephanie Price de Marchés des capitaux CIBC, à tel point qu’il fait passer son cours cible de 69$ à 79$.

Dans un marché du sans-fil toujours plus compétitif, la géante des télécommunications canadienne parvient à se tailler une place toujours plus importante. Au troisième trimestre, rappelle l’analyste, son nombre de nouveaux abonnés nets a grimpé de 39% par rapport à la même période l’an dernier.

Marchés des capitaux CIBC mise l’an prochain sur un ralentissement de la croissance des revenus moyens par consommateurs, tout comme du nombre de nouveaux abonnés. Rogers devrait néanmoins bien s’en tirer, puisqu’elle cible tout particulièrement les nouveaux Canadiens et les immigrants.

Elle devrait aussi profiter des synergies créées grâce à l’intégration de Shaw. Déjà, en 2023, elle a économisé 360 millions de dollars (M$), alors que Rogers tablait plutôt sur 200M$ au début de l’année. C’est d’après Stephanie Price le fruit d’une structure organisationnelle assainie, alors que l’entreprise s’est départie de doublons du côté de son service du câble et de ses sièges sociaux notamment.

L’analyste ne s’attend pas à ce que la société économise plus d’un milliard de dollars (G$), mais la vitesse à laquelle l’intégration se produit pourrait néanmoins augmenter ces chiffres. Elle devrait aussi profiter d’une augmentation de ventes croisées grâce à la synergie créée avec Shaw.

Certes, depuis son acquisition, Rogers est la société de télécommunication la plus endettée, reconnait Stephanie Price. Cependant, son effet de levier devrait passer d’un multiple de 5,3x à 4,7x d’ici la fin de 2023, soit à la suite à la «cession de sa participation dans Cogeco», soulève-t-elle. L’entreprise pourrait encore plus le réduire en se départissant de certains actifs, tels des immeubles.

L’entreprise a aussi moins dépensé que prévu dans la dernière vente aux enchères du spectre de 3.8GHz, déboursant 475M$ plutôt que 1G$ comme escompté, rapporte l’analyste. Elle devrait verser cette somme au cours de la première moitié de l’année. Au deuxième trimestre de 2024, l’effet de levier de l’entreprise devrait atteindre un multiple de 4,5x.

À son avis, Rogers est sous-évaluée par rapport à ses pairs, son titre se négociant au rabais par rapport à sa valeur historique. Cet écart ne devrait toutefois pas durer encore longtemps, croit Stephanie Price.

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