«Cette courte et belle fable illustre le rôle que notre savoir joue dans notre vie. Courser un lion en toute connaissance de cause relève de l'inconscience. En revanche, faire la même chose sans vraiment savoir à quoi l'on s'expose peut permettre de réussir ce qui semble a priori impossible.
«Parfois, on peut accomplir de grandes choses justement parce que l'on ne réalise pas à l'avance l'ampleur de la tâche qui nous attend. Par exemple, si l'on ne sait pas ce qu'entraînerait un échec, ou si l'on ignore le scepticisme des «experts» envers notre projet. L'ignorance est dès lors un bienfait. Car elle supprime la peur et les paralysies qu'elle déclenche en nous.
«Parfois, le leader doit encourager les entreprises audacieuses, qui semblent même vouées à l'échec. C'est que les bénéfices qui peuvent en résulter pourraient être prodigieux.»
Pas mal, non? Inspirant pour qui entend innover radicalement. Ou du moins pour qui souhaite faire preuve d'un peu plus d'audace qu'à l'habitude.
Maintenant, cela va-t-il inspirer l'équipe du Canada? Va-t-elle parvenir à battre la Finlande chez elle et lui ravir le trophée, en vainquant avant tout la peur d'affronter le lion finlandais? On le saura le 20 mai, le jour de la finale...