Que peut-on déduire de cette expérience palpitante? Que tout succès repose sur la motivation. On aura beau dire, on aura beau faire, si ses employés ne sont pas motivés par le travail qu’on leur propose, rien de bon ne se produira. Absolument rien.
Et à quoi tient la motivation? À un billet de cinéma? À un coupon de restaurant? Bien sûr que non. L’important, c’est la méthode pratique qui est instaurée au sein de chaque équipe. Dans le cas présent, le leader s’est mis subitement à parler avec les membres de son équipe, à les rencontrer individuellement, à réfléchir avec eux sur la meilleure solution pour travailler mieux, à leur faire sentir qu’ils comptent à ses yeux. La mission est devenue plus claire pour chacun. Et les buts à atteindre moins impressionnants, et donc plus aisés à réaliser, parce qu’évalués chaque semaine, et non chaque mois.
Oui, les leaders ont un grand rôle à jouer dans le succès de leur équipe. Et s’ils n’en font pas assez, eh bien, cela peut se traduire par de la procrastination, et tous les maux qui vont avec. Le combat contre cette maladie ne doit pas être livré par le malade lui-même, mais par le duo composé du médecin – à savoir vous, le leader – et du patient. L’astuce suggérée par le programme Madrugador est par conséquent très simple : si vous voulez que ceux qui ont du mal à se mettre au travail dans votre équipe changent de comportement, coachez-les davantage. C’est tout. Qu’en pensez-vous?