Walter Benjamin associe le succès à la joie ressentie au travail. Photo : DR.
BLOGUE. Les médias du monde entier en ont parlé hier ad nauseam : Barack Obama a célébré ses 50 ans, le 4 août. Ces célébrations m’ont fait me demander : «Pourquoi fête-t-on cet homme? Parce que c’est une star? Parce que tout le monde l’aime? Parce qu’il symbolise tant d’espoirs? Pour ses succès?». Et un mot a retenu mon attention, celui de «succès»…
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De fait, peut-on vraiment dire que l’actuel président des Etats-Unis a connu du succès dans tout ce qu’il a entrepris depuis qu’il dirige la plus importante nation du monde? C’est que ses ratages, pour ne pas dire ses échecs, sont innombrables : la toute récente crise de la dette, qui a tourné en faveur des Républicains; le taux de chômage qui ne s’extirpe pas de la fourchette des 9-10%; la menace d'une nouvelle récession économique qui fait trembler les investisseurs de Wall Street; l’enlisement des forces armées américaines en Afghanistan et en Irak; le camp de Guantanamo qu’il ne réussit toujours pas à fermer en dépit d’un décret signé de sa main; etc.
Tout cela amène à s’interroger sur la notion de succès. Oui, au fond, c’est quoi, le succès? Un début de réponse se trouve, à mon avis, dans un article qui est paru dans le Frankfurter Zeitung du 22 septembre 1928, un article signé par Walter Benjamin et intitulé La Voie du succès en 13 thèses…