À quoi bon donner du feedback négatif?

Publié le 07/05/2013 à 09:19, mis à jour le 13/05/2013 à 14:01

À quoi bon donner du feedback négatif?

Publié le 07/05/2013 à 09:19, mis à jour le 13/05/2013 à 14:01

> Une question d'estime de soi. Les débutants apprécient également le feedback négatif parce qu'ils ont conscience que celui-ci peut leur permettre de faire de grands progrès. Néanmoins, ils préfèrent recevoir du feedback positif, car, étant dans une phase de grande incertitude – dans le cas présent, ils ne savent pas trop s'ils sont doués ou pas en français, qui est une langue complexe à apprendre –, ils ont besoin pour persévérer dans leurs efforts de quelqu'un susceptible de renforcer leur estime de soi.

> L'envie de progresser avant tout. Les experts chérissent le feedback négatif parce que les critiques répétées n'égratigneront pas leur estime de soi – ils savent fort bien qu'ils sont bons en français – et parce qu'ils sont convaincus qu'elles seules leur permettront de continuer de progresser.

Autrement dit, lorsqu'il vous faut donner du feedback négatif à autrui, il vous suffit de vous demander au préalable si vous vous adressez à un débutant ou à un expert :

> Débutant. Vous pouvez faire la remarque que vous voulez faire, mais pas n'importe comment. Il vous faut faire attention à ne pas égratigner l'estime que la personne a d'elle-même. Et il vous faut glisser au passage quelques compliments sincères.

> Expert. Vous pouvez y aller franchement, pourvu, bien entendu, que la critique soit constructive.

Voilà. C'est aussi simple que ça.

En passant, l'humoriste français Coluche a dit dans l'édition du 7 novembre 1975 de France-Soir : «Pour critiquer les gens il faut les connaître, et pour les connaître, il faut les aimer».

Découvrez mes précédents billets

Suivez-moi sur Facebook et sur Twitter

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

L’exclusion des cadres des casinos du droit à la syndicalisation serait constitutionnelle

L’Association des cadres de la Société des casinos du Québec a déposé une requête en accréditation syndicale en 2009.

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...