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Surprenant, non? Mais dans environ 24h, Donald Trump deviendra le 45e président des États-Unis. Et dans la vie, il y a le verre à moitié vide et celui à moitié plein. Plutôt que de me concentrer sur le vide de cette élection, je préfère me concentrer sur le potentiel. Trump n'était pas mon candidat favori, mais il représente peut-être une excellente nouvelle pour les entrepreneurs canadiens.
J’en conviens, cette dernière campagne électorale n’était pas tout à fait ce dont on avait l’habitude d’entendre, de voir ou de lire. Et depuis son élection, j’entends toutes sortes de réactions, pour la plupart émotives, sur cette surprise du siècle.
Mais qu’on le veuille ou pas, on ne peut qu’accepter le choix libre et démocratique (jusqu’à preuve du contraire) des Américains.
De tweet en tweet, nous sommes entrés dans une nouvelle ère politique où sondages, études et experts ne veulent plus dire grand-chose.
Comme tout entrepreneur, j’analyse chaque changement sociétal afin d’en tirer des leçons, afin de trouver une manière d’en sortir gagnant. Après avoir pris le temps de bien y réfléchir, je peux vous dire maintenant que l’élection de Donald Trump est une excellente nouvelle pour les entrepreneurs canadiens.
Premièrement, «Canada is cool again». Avec le vent de fraîcheur que l’élection de Justin Trudeau a amenée, combiné à la mauvaise presse quotidienne concernant nos voisins du sud, le Canada a rapidement repris du lustre aux yeux de nos principaux partenaires commerciaux.
De la France au Mexique, le Canada est devenu le partenaire nord-américain de choix. Maintenant considérés comme étant un marché et une économie instable, les États-Unis sont en train de perdre cette précieuse crédibilité internationale.
Puis, Donald Trump est avant tout un homme d’affaires. Milliardaire ou millionnaire, succès mitigé ou pas, on ne peut pas lui enlever le fait qu’il sait vendre.
Que ce soit son image, son message ou tout autre objet arborant son nom, il a le sens des affaires. Bien sûr, il menace de négocier et renégocier avec force toutes ententes passées ou futures.
Mais son attitude favorable aux entrepreneurs et aux affaires permettra sans doute, si nos gouvernements savent bien négocier, aux entrepreneurs canadiens d’accentuer leur présence dans le plus grand marché au monde (avec lequel nous partageons la plus longue frontière terrestre au monde, soit 8 891km!)
Enfin, nous allons avoir la chance unique de tisser encore plus de liens économiques entre nos deux pays. Étant déjà des partenaires de premier choix, le fait qu’il tienne un discours guerrier envers le Mexique et la Chine, et le fait qu’il fera tout en son pouvoir pour ne pas avoir l’air trop proche de la Russie, le Canada devient de facto son allié (encore plus) naturel.
Pas de grands problèmes d’immigration à nos frontières, de délocalisations d’entreprises dues au «cheap labor», pas d’avantages fiscaux hors de l’ordinaire, bref, Donald Trump a tout à gagner de faire du Canada son exemple personnel de réussite, son partenaire prioritaire.
