Mais qu'arrivera-t-il plus tard si le gouvernement prend possession de la banque, et que malgré tout, les clients sont mal servis? Vers qui se tourneront-ils? Les tribunaux? Ce serait une perte de temps. Dans un pays communiste, même les tribunaux sont contrôlés par les dirigeants. Les clients pourraient aller chez un compétiteur? Bien sûr que non! Éventuellement, toutes les entreprises appartiendront au même individu (le président).
Par conséquent, il n'est pas difficile d'imaginer les conséquences néfastes de ces interventions à long terme. Et vous savez quel est l'argument préféré de M. Chavez? Le mal, c'est les États-Unis et le capitalisme. Dès que quelque chose ne tourne pas rond, on accuse ce système! La crise financière fût donc une belle opportunité pour appuyer ses nombreuses propositions.