Rona (RON, 11,86$) : la cible grimpe, le risque aussi
Valeurs mobilières Desjardins renouvelle une recommandation « conserver », mais hausse le niveau de risque associé à celle-ci de « supérieur à la moyenne » à « spéculatif ».
Keith Howlett indique qu’à l’instigation de ses deux principaux actionnaires, la Caisse de dépôt et Invesco, Rona a procédé à un renouvellement de son conseil d’administration. Il estime que l’opération ouvre la porte à toutes les options pouvant permettre une reconnaissance supérieure de valeur.
L’analyste croit que l’option la plus probable réside dans le désinvestissement d’activités à l’extérieur du Québec. Il spécule que même si le Québec ne génère que 45% des revenus de l’entreprise, il produit probablement autour des deux tiers du bénéfice avant intérêts, impôt et amortissement (BAIIA).
Monsieur Howlett estime que Rona pourrait notamment vendre ses magasins grande surface hors Québec, de même que ses activités commerciales et professionnelles. Pour les activités, il cite Wolseley comme une potentielle intéressée. Pour les big box, il ne voit guère que Lowe’s, ou encore Menard, si jamais la bannière décidait de tenter une incursion au Canada.
Keith Howlett précise que la valeur des actifs, dont plusieurs sont déficitaires, est incertaine.
La cible grimpe de 11$ à 12$. Elle est établie à partir d’une probabilité à 60% que la restructuration génère une valeur de 13$ par action et d’une probabilité à 40% qu’elle ne génère qu’une valeur de 10$.