La très attrayante thèse du casque d'écoute


Édition du 09 Novembre 2013

La très attrayante thèse du casque d'écoute


Édition du 09 Novembre 2013

Oui, mais...

Qui dit marché en explosion dit aussi souvent arrivée d'un grand nombre d'acteurs. Et danger, qu'au final, la tarte croisse, mais que tout le monde y perde de l'argent.

C'est un danger qui guette un peu le premier axe de croissance discuté, celui de la téléphonie mobile. La guerre du Bluetooth a cependant déjà eu lieu et le ménage a pas mal été fait chez les fabricants d'oreillettes.

Pour quelques années encore, le danger ne semble pas très grand du côté de la communication unifiée. Les barrières à l'entrée sont élevées. Les deux principaux acteurs, GN Store Nord et Plantronics, contrôlent 90 % des parts de marché. Ils sont pratiquement les seuls fournisseurs de casques d'écoute accrédités par Microsoft et Cisco, les deux principaux fournisseurs de systèmes de communication unifiée. Les préalables technologiques sont plus élevés qu'il n'y paraît. Il ne s'agit pas que d'implanter une puce dans des écouteurs, mais de logiciels de communication.

Des investissements intéressants ?

GN Store Nord est une société cotée au Danemark, ce qui complique la négociation des actions. Plantronics (NY, PLT, 43,14 $ US) est cependant cotée aux États-Unis.

Le titre semble particulièrement intéressant. Il se négocie actuellement qu'à 18,4 fois le bénéfice attendu en 2014 et qu'à 17,8 fois celui de 2013. Si le marché explose vraiment, comme s'y attend la Deutsche Bank, c'est toute une aubaine. Si rien ne se passe, et que l'on continue avec un marché en croissance de 2 % par année, l'ampleur d'une éventuelle correction semble relativement contenue.

La thèse est fort attrayante.

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À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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