Pouliot - Rapport D'Amours: la rente de longévité est-elle en péril?

Publié le 20/08/2013 à 09:31, mis à jour le 20/08/2013 à 09:31

Pouliot - Rapport D'Amours: la rente de longévité est-elle en péril?

Publié le 20/08/2013 à 09:31, mis à jour le 20/08/2013 à 09:31

Sans l'employeur, la rente n'a pas d'avenir

L'opposition de monsieur Castonguay et les avertissements de monsieur Charest ne sont pas sans fondement.

On peut cependant se demander à quoi ressemblera l'avenir des 2,4 millions de Québécois qui n'ont aucun régime de retraite si les employeurs ne sont pas mis à contribution. Et quelle sera l'impact sur les charges de l'État, qui aura dans quelques années nombre de pauvres supplémentaires à prendre en charge.

Une contribution de 1,6% du salaire ne ferait que marginalement hausser le taux de remplacement des revenus. Il faut la doubler pour que l'on puisse commencer à voir des effets dans l'avenir.

Seuls, beaucoup de salariés du Québec n'en ont pas les moyens, comme en fait par lui-même foi le nombre de Québécois qui n'ont pas de régime complémentaire.

Il y a peut-être des adaptations à apporter en fonction de la rentabilité de certaines entreprises, mais sur le principe, les élus ne devraient pas reculer sur la rente de longévité proposée par le comité D'Amours.

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À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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