Facebook: le marché est déçu, mais les concurrents devraient trembler

Publié le 30/07/2012 à 09:12, mis à jour le 30/07/2012 à 09:12

Facebook: le marché est déçu, mais les concurrents devraient trembler

Publié le 30/07/2012 à 09:12, mis à jour le 30/07/2012 à 09:12

BLOGUE. Si on est surpris de la descente de 12,5% du titre de Facebook?

Oui et non. La marque minimale à atteindre pour ce premier trimestre public était un bénéfice de 0,12$ US par action. C'est là que se trouvait le consensus des analystes. Et c'est ce qu'a rapporté l'entreprise.

En apparence, rien pour justifier la dégelée.

Lorsqu'on est à 55 fois le bénéfice attendu pour l'année et qu'il y a un doute sur son atteinte, il faut cependant s'attendre à voir son titre corriger. Facebook a prévenu que ses dépenses augmenteront et n'a pas fourni d'aperçu sur les résultats à venir.

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Les résultats étaient conformes, mais aussi accompagnés de tous les ingrédients nécessaires pour une fonte de multiple.

Faut-il s'inquiéter?

Pendant que le marché manifestait sa déception, le niveau d'inquiétude de l'homme de presse qui est en nous, était cependant plutôt à la hausse.

La conférence téléphonique avec la direction de Facebook a en effet permis de constater que si les progrès sur le terrain ne sont pas à la hauteur des attentes, ils n'en sont pas moins significatifs. Et qu'il y a de la vision aux commandes.

Mark Zuckerberg veut faire de Facebook une plateforme de développement qui fera en sorte qu'un jour, lorsque vous démarrez votre automobile, l'ordinateur qui y sera installé vous offrira des musiques, des adresses, des restaurants et bien d'autres applications (développées par des partenaires) qui seront adaptées à votre personnalité.

La vision peut sembler un peu abstraite. Mais des éléments concrets commencent à ressortir.

On a par exemple longuement discuté d'un nouveau concept, "l'histoire commanditée".

Voici comment cela fonctionne.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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