Vos 10 Dogs of the Dow pour 2017

Publié le 03/01/2017 à 13:41

Vos 10 Dogs of the Dow pour 2017

Publié le 03/01/2017 à 13:41

Le fabricant de machinerie lourde Caterpillar sera encore l'un des 10 Dogs of the Dow en 2017. (Photo: 123rf.com)

C’est déjà le retour des Fêtes et aussi la saison de bilans et des perspectives pour la Nouvelle Année.

La stratégie des «Dogs of the Dow» est une autre tradition annuelle pour les amateurs de cette recette de placement simple et éprouvée.

En 2016, la tactique du Dogs of the Dow a encore une fois surpassé les marchés.

Son rendement de 13,4% est de 2,7% de plus que l’appréciation du Dow Jones. La recette a encore mieux fait par rapport au rendement de 9,5% du S&P 500.

Incluant les dividendes, le "Dogs of the Dow" a procuré un rendement fde 19,9%, comparativement à 16,1% pour le Dow Jones,

Il s’agit d’une quatrième année consécutive de rendement supérieur pour la méthode qui consiste à acheter au début de chaque année, en parts égales, les 10 titres de l’indice des 30 industrielles Dow Jones affichant le rendement de dividende le plus élevé, en pourcentage.

À chaque début d’année, l’investisseur revend les titres qui ne passent plus le test du dividende le plus élevé pour les remplacer par les nouveaux choix, et ainsi de suite.

La performance de 2016 est notable puisque les investisseurs ont fui les payeurs traditionnels de dividendes élevés et se sont rués vers les titres plus tributaires de l’économie après l’élection de Donald Trump.

La chute des taux américains repères de dix ans, qui donne plus de valeur aux dividendes, s’est aussi terminée le 5 juillet, au moment où les taux de dix ans ont touché 1,36%. Les dix Dogs of the Dow procuraient des dividendes de 3,09 à 4,89%, le 31 décembre 2015.

De plus, trois des gagnants annuels de l’indice Dow Jones, soit UnitedHealth Group(NY, UNH, 159,75$US), Goldman Sachs Group(NY, GS, 238,50$US) et J.P. Morgan(NY, JPM, 86,09$US) ne faisaient pas partie des dix Dogs of the Dow pour l’année 2016.

Fort rebond pour Caterpillar et Chevron

Les «Dogs» les plus rentables en 2016 ont été le fabricant de machinerie lourde Caterpillar(NY, CAT, 92,74$$US) avec un bond de 36,5%, suivi de la pétrolière Chevron(NY,CVX, 117,70$ US) avec un gain de 30,8%.

Malgré ses 48 trimestres consécutifs de recul de ses ventes, un record, Caterpillar vogue sur la vague des promesses de baisses d’impôts, des dépenses en infrastructures et sur le rebond des cours des matières premières.

Chevron a pleinement profité du bond de 52% du contrat à terme du pétrole Brent à Londres et de 45% celui du West Texasl’an dernier, leur plus fort gain depuis 2009.

Au bas du peloton des Dogs of the Dow, on retrouve la pharmaceutique Pfizer(NY,PFE, 32,48$ US) qui s’est apprécié d’à peine 0,6% en 2016, dans le secteur politiquement malmené de la santé.

La recette du Dogs of the Dow passe l’épreuve du temps par sa simplicité, croient ces partisans. L’investisseur se procure des sociétés en principe solides (des chefs de files membres du Dow Jones) à un moment où leurs titres sont relativement boudés (un dividende élevé = un cours affaibli).

La tactique a mieux réussi que les marchés au cours de 10 des 15 dernières années, selon Bespoke Investment Group.

Depuis 2000, la méthode a procuré un rendement annuel composé de 7,9% par rapport à celui de 6,3% pour le Dow Jones.

L’effet Trump

Certains se demandent si la recette continuera de battre les indices en 2017 si le président désigné Donald Trump abaisse les impôts, allège la réglementation et stimule les investissements des entreprises comme il l’a promis.

Un tel environnement favoriserait encore plus les secteurs et les titres qui bénéficient d’une économie forte plutôt que ceux appréciés pour leurs dividendes.

La démarche strictement mécanique des Dogs of the Dow n’est certainement infaillible. Son rendement a tiré de la patte entre 2007 et 2009 et encore en 2012, rappelle aussi le site dogsofthedow.com.

Pour 2017, deux sociétés sautent et deux autres les remplacent.

Ainsi, l’avionneur Boeing(NY,BA, 155,68$US), avec un dividende de 3,65% et Coca-Cola(NY, KO, 41,46$US) avec son dividende de 3,38%) ont pris la place de Procter&Gamble(NY,PG, 84,08$US) et Wal-Mart(NY,WMT, 69,12$ US).

Coca-Cola est l’un des deux seuls titres déficitaires du Dow Jones en 2016, aux côtés de Nike(NY,NKE, 51,83 $US).

 

 

Les 10 Dogs pour 2017

Société, symbole/Dividende au 30 décembre 2016

Verizon, VZ/4,33%

Pfizer, PFE/3,94%

Chevron, CVX/3,67%

Boeing, BA/3,65%

Cisco Systems, CSCO/3,44%

Coca-Cola, KO/3,38%

International Business Machines, IBM/3,37%

ExxonMobil, XOM/3,32%

Caterpillar, CAT/3,32%

Merck, MRK/3,19%

Source : dogsofthedow.com

À propos de ce blogue

La Sentinelle de la Bourse se veut un blogue pour les investisseurs qui s¹intéressent aux rouages de la Bourse et aux marchés financiers. Son objectif : surveiller et débusquer des repères financiers pertinents pour prendre le pouls des Bourses et ainsi mieux aiguiller les décisions de placement de l¹investisseur.

Dominique Beauchamp
Sujets liés

Économie , Bourse

Blogues similaires

Bourse: la Banque Royale fait trembler le marché des actions privilégiées

19/04/2024 | Denis Lalonde

BALADO. La Banque Royale envoie un signal clair qu'elle pourrait racheter toutes ses actions privilégiées.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

19/04/2024 | Philippe Leblanc

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Verizon, le nouveau défi de Manon Brouillette

Édition du 16 Juin 2021 | Stéphane Rolland

ANALYSE. La notoriété a une dimension régionale. La nomination de Manon Brouillette à la ...