Certains craignent un piège
Pas tous les financiers y croient. Le chasseur d’aubaines Irwin Michael, président des Fonds ABC, qui a détenu Transat à plusieurs reprises au cours des dernières années, passe son tour.
« Le titre se négocie sous la valeur de son encaisse et sous sa valeur comptable tangible, mais son redressement est plus qu’incertain, surtout avec la crise en Europe. Je trouve d’autres aubaines parmi des sociétés rentables. Pourquoi essayer d’attraper un couteau qui tombe ? », se demande-t-il à haute voix.
M. Farley n’est pas convaincu non plus de la réelle valeur d’aubaine de Transat. « Si son redressement réussit, le potentiel de gain est énorme », reconnaît-il.
M. Farly préfère attendre de voir des indices que le plan de relance donne des résultats, étant donné l’intensité de la concurrence et un plan de relance encore peu convaincant.
« Nous sommes prêts à laisser aux autres un gain potentiel à court terme, en attendant de gagner confiance dans leurs perspectives à long terme. Ils doivent démontrer qu’ils ne brûleront pas leur encaisse », écrit l’analyste
Transat dévoilera ses résultats du troisième trimestre le 13 septembre.