Ne pas tomber sous le charme trop facilement
Si l’évaluation des nouvelles venues en Bourse fait sourciller et augmente le danger de déception, la marée des PAPE peut encore monter, puisqu’elle reste mineure au pays.
Le nombre de PAPE et la taille des émissions sont bien petites par rapport à ce qui a été vu dans le passé.
Il est tout aussi vrai que la vague peut casser n’importe quand, dès que la Bourse changera de direction.
L’appel public de Lumenpulse (Tor., LMP, 13$) en mai 2014 par exemple n’a pas eu l’effet d’entrainement souhaité.
De plus, l’action a grimpé rapidement de 16 à 24$ pendant l’été 2014, pour ensuite glisser à 13$ en novembre 2014, en raison de résultats qui n’étaient pas à la hauteur de certaines attentes. Son cours est depuis revenu à son prix d’émission.
Et que dire de la dégringolade de 17 $US à 1,40 $ du fournisseur ontarien de tableaux numériques Smart Technologies (Tor., SMA) depuis son PAPE de 2010.
Le spécialiste ontarien de la gestion de la chaîne d’approvisionnement Kinaxis (Tor., KXS, 29,45$) a été plus heureuse : son action a plus que doublé depuis son entrée en Bourse à 13$, en juin 2014.
Même les sociétés bien en vue Facebook (FB,79,19 $), Twitter (TWTR, 36,67$US), Alibaba (BABA), GoPro (GRPO,55,46$US) et ETSY (ETSY, 16,76$US) ont connu des départs turbulents.
Il ne faut donc pas tomber trop facilement sous le charme des nouvelles émissions. Elles ne connaitront pas toutes la réussite.
Seuls les investisseurs déjà bien diversifiés, patients et fonceurs devraient s’aventurer.