La Fed bougera en septembre, comme prévu
Depuis la crise, ces mouvements brusques sont accentués par un certain manque de liquidités dans les marchés, dont les négociateurs actifs se plaignent.
Surveillées et menottées par les autorités réglementaires, les banques ne peuvent plus aussi bien jouer leur rôle de «market makers» dans les marchés, en achetant ce que les autres vendent.
En Europe, les premiers rachats d’obligations par la Banque centrale européenne (BCE) ont aussi pour effet d’éponger la liquidité.
«Il ne faut pas se surprendre de la volatilité, au moment où la politique monétaire se rapproche d’un certain retour à la normale», indique M. Pinsonnault.
L’économiste ne change pas son plan de match. L’économie américaine se remet bien de la crise, ce qui maintiendra les taux américains de 10 ans au dessus de la barre de 2,3%, au deuxième semestre de 2015.
La première hausse de taux de la Fed depuis 2006 surviendra en septembre, dit-il.