BLOGUE. Avec les turbulences économiques, une Bourse en dents de scie, et des taux d’intérêt anémiques, l’engouement pour les dividendes n’est pas prêt de se tarir.

Non seulement les sociétés versant des dividendes peuvent réduire la volatilité à court terme des placements, mais les dividendes enrichissent le capital investi sur de longues périodes, fait valoir Myles Zyblock, stratège institutionnel en chef, de RBC Marchés des capitaux,

Pour plus de sécurité d’esprit et de meilleurs rendements potentiels, mieux vaut miser sur les sociétés capables de verser des dividendes durables et encore mieux, croissants.

« Les payeurs de dividendes croissants performent mieux que les payeurs de dividendes stables, qui eux aussi performent mieux que les titres sans dividende, à long terme », rappelle-t-il.

Entre 1986 et juin 2012, les payeurs de dividendes croissants ont procuré un rendement total de 11,9 %, par rapport à 10 % pour les payeurs de dividendes stables, à 6,2 %, pour l’indice S&P/TSX, à 1,3 % pour les sociétés ayant réduit leur dividendes et à 0,3 pour les sociétés sans dividende.

Pour aider les investisseurs à trouver chaussure à leur pied, M. Zyblock a trié des payeurs nord-américains de dividendes de grande capitalisation pour repérer des sociétés affichant des dividendes supérieurs à l’indice des marchés, un parcours de bénéfices stables, un rendement de l’avoir supérieur à la moyenne, une part raisonnable des bénéfices versés en dividendes ainsi qu’un historique de dividendes croissants.

Consultez le résultat du tri de RBC en page 2.