Une cible de 59 $
À l’autre bout du spectre, le sceptique Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, recommande au contraire de vendre l’action de Canadien Pacifique, car son action est aussi chèrement évaluée que Canadien National et plus chère que les actions de ses semblables.
Il établit son cours-cible à 59 $.
« Des changements potentiels à la haute direction de CP et une accélération des gains de productivité influenceront peu les bénéfices à court et moyen terme, », note l’analyste.
Pershing ou pas, Canadien Pacifique perd des parts du marché du transport intermodal de marchandises, perdra une partie de son contrat du transport la potasse à CN et reste vulnérable à toute baisse de la demande du charbon métallurgique de la Chine, énumère-t-il.
De plus, une vente de l’entreprise est peu probable, à son avis. La vente à un groupe financier est une possibilité, mais peu de fonds d’investissement ont les moyens d’une telle transaction, ajoute M. Doersken.
La mise en vente des entreprises n’est pas le résultat de la majorité des interventions de Pershing, précise-t-il.
La saga ne fait que commencer. Pour le moment, les investisseurs sont dans le camp des sceptiques, puisque l’action de Canadien Pacifique a terminé la séance du 31 octobre à 61,61 $.
M. Spracklin rappelle toutefois que M. Ackman sait se montrer patient dans ses interventions.