Robert Greenhill, le Canadien qui gère le Forum économique mondial

Publié le 23/01/2012 à 09:30, mis à jour le 23/01/2012 à 11:33

Robert Greenhill, le Canadien qui gère le Forum économique mondial

Publié le 23/01/2012 à 09:30, mis à jour le 23/01/2012 à 11:33

Par Diane Bérard

Le 42e Forum économique mondial débute mercredi

BLOGUE Le 42e Forum économique mondial (WEF) débute demain soir ( mardi le 24 ) alors que le fondateur de l'évènement, Klaus Schwab, et son épouse Hilde donneront le coup d'envoi en recevant  les 2600 participants. Plusieurs d'entre eux sont déjà arrivés. Ils font, ou refont, connaissance.

En quoi Davos 2011 différera-t-il de Davos 2011? Je me suis entretenue avec son directeur, le Canadien Robert Grenhill pour le savoir.

Ex consultant chez McKinsey, ex vp stratégie chez Bombardier, ex directeur de l’Agence canadienne de développement international (ACDI), Robert Greenhill croit que l’on peut conjuguer capitalisme et humanisme. Ça tombe bien parce que cette année on va beaucoup parler de capitalisme à Davos. Jusqu’à présent, on l’a beaucoup pratiqué. Depuis la crise, on en cause… parce qu’il est remis en cause.

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Résumez-moi l’exprit de Davos 2012.

Robert Greenhill- Un vieux monde se meurt, un nouveau est en train de naître. La grande récession n’est pas un changement cyclique, c’est une transformation structurelle. Les anciens modèles ne fonctionnent plus.

Le rôle du WEF a-t-il évolué depuis la crise?

R.G.- Il a gagné en importance. Il est devenu plus sérieux, plus concret. Moins de discussion, davantage de dialogue et un souci pour l’action. Le meilleur exemple est la session portant sur Haïti où le président Martelli nous expliquera la situation de son pays et surtout comment les Haïtiens comptent prendre le relai de l’aide internationale pour créer des emplois et de la prospérité chez eux.

Le thème du risque est omnipresent à Davos 2012, pourquoi?

R.G.- Les risques sont décuplés parce que les États sont de plus en plus interreliés. Les risques se manifestent plus rapidement et leurs effets se propagent plus vite. La crise alimentaire de 2007 en est un exemple. Le lien entre la croissance de la population et la sécurité alimentaire est très étroit. Ce lien inclut aussi le carburant et l’eau; comment voulez-vous que nous gérions les risques associés à ces dossiers avec les vieilles méthodes? La gestion de risque a toujours été menée par silots, de manière réactive, en suivant un processus  hiérachisé. Il faut trouver autre chose, on en discutera à Davos 2012. Mais on ne fait pas que discuter. La Tanzanie, par exemple, implante présentement une nouvelle vision de l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire de ses habitants.

Le Forum Davos ne dure que cinq jours, comment peut-on refaire le monde en 5 cinq jours?

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