BLOGUE . La ré-élection d’Obama est-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle pour le Québec? Mon collègue blogueur Adrien Pouliot y voit une mauvaise nouvelle. Voici une partie de sa chronique du 9 novembre dernier :
“Si le passé est garant de l’avenir, je m’attends à quatre années additionnelles d’ « Obamanomics » de la part du président le plus interventionniste depuis l’ère de LBJ-Nixon. En politique domestique, il aura réussi à prolonger la récession pendant quatre ans. Son interventionnisme nous aura valu les 2 319 pages de la loi Dodd-Frank sur la réforme financière, les plans de sauvetage à coup de centaines de milliards, le corporatisme pro-syndical de la faillite de GM et Chrysler et la socialisation de la santé avec Obamacare (2 074 pages). (…) L’avenir s’annonce donc pénible. »
L’avis de Monsieur Pouliot n’était pas partagé par les panélistes du petit déjeuner de l’Institut des administrateurs de sociétés( IAS) auquel j’ai assisté ce matin.
« C’est un mythe de penser qu’il est plus avantageux pour le Canada que les Républicains soient au pouvoir à la Maison-Blanche », affirme John Parisella, ex- dg du Parti Libéral, ex- délégué général du Québec à New York et « groupie de la politique américaine ».
Plus d’emplois, plus de production et plus d’exportation sous les Démocrates
Andrew Parker, consul général des États-Unis à Montréal, se veut aussi rassurant. « L’économie canadienne se porte mieux sous un gouvernement démocrate que républicain », affirme-t-il. Il cite l’étude de Pierre Martin de la Chaire d’études politiques et économique américaines à l’Université de Montréal. Cette étude, publiée en octobre, nous apprend que :