Je suis contre le vote consultatif, c’est une fausse solution. Hier j’écoutais l’entrevue que Gérald Filion a mené à RDI économie sur cette question auprès de Michel Nadeau (de l’Institut de gouvernance) et de Claude Béland ( Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires). Le premier est pour et le second contre. Je penche du côté du premier. Et ce, même si la tendance à travers le monde va du côté du second.
PLUS: MON ENTREVUE DE LA SEMAINE
Depuis le début, j’éprouve un malaise avec ce concept. Il va à l’encontre d’un principe fondamental auquel je tiens beaucoup : l’imputabilité. La recrutement, la rémunération, l’évaluation et la détermination des objectifs du PDG sont toutes des responsabilités des administrateurs. Ils sont recrutés pour cela. C’est ce que l’on attend d’eux.
Instaurer le vote consultatif équivaut à la mise en tutelle : puisque le conseil n’a ni le jugement ni les compétences pour bien accomplir son travail, on va les faire surveiller par d’autres. Dans n’importe quelle autre profession, lorsque que quelqu’un ne remplit pas la commande, on lui demande de s’améliorer. Et, s’il n’y arrive pas, on le congédie. Au lieu de cela, on va vers un monde où les administrateurs conserveraient tous leurs privilèges et de moins en moins de responsabilités.
Pensez-vous vraiment que c’est ainsi que l’on s’améliore?
Bulle Internet : 10 ans déjà!
Le 10 mars 2000, le Nasdaq clôturait à 5.048,62, un record. En septembre, cfut au tour de la bourse d’atteindre des sommets. On connaît la suite… À lire dans Les Échos.
Quelles seront les prochaines bulles? Je parie sur les énergies renouvelables et l’eau.
Récession : y’en aura d’autres!
Les cycles économiques seront plus courts, les périodes d’expansion moins marquées et les récessions plus fréquentes. C’est en gros ce que nous dit l’économiste Anirvan Banerji, directeur de la recherche au Economic Cycle Research. Il l’explique très bien dans cette vidéo du Wall Street Journal.
Banques américaines : le monde à l’envers
Les banques américaines sont prêtes à augmenter les dividendes versés à leurs actionnaires, mais la Fed et le Trésor les en empêchent. Ils disent d’attendre quelques mois pour s’assurer que leur situation financière le permet vraiment. C’est ce que nous apprend le Financial Times.
France : les Français sont de fourmis et les Américains des cigales
La taux d’épargne moyen atteint 18% du revenu disponible en France contre 5% aux États-Unis. C’est le plus haut niveau enregistré en France depuis des années. Économes et frugaux nos cousins français nous apprend le dossier consommation de MoneyWeek.
Grande-Bretagne : mort d’un autre PPP
Les PPP (partenariat public-privé) n’ont pas fait fureur au Québec . Et bien voilà que la patrie qui les a inspiré déchante aussi. L’expansion/rénovation des trois corridors les plus achalandés du métro de Londres suivait cette formule. Or, on peut lire aujourd’hui dans The Guardian que le projet souffre d’un déficit de 460m de livres (704,4 m$ CAD ) que le système de transport public devra combler. Évidemment, il n’en a pas les moyens, son budget pour ce projet est déjà étiré à la limite. Solution? Limiter l’ouverture de nouvelles stations ou les rénovations. Dans les deux cas, le maire Boris Johnson craint la colère des citoyens.
Canada : notre économie fait des envieux
C’est le ministre Flaherty qui le dit : les États-Unis, la Grande-Bretagne ainsi que des nombreuses économies occidentales nous envient. Notre économie se porte bien mieux que la leur. Cela dit, je n’irai pas m’acheter un télé 3D pour autant!
Acquisitions : les sociétés canadiennes magasinent
Pour la première fois en cinq ans on observe plus d’acquisitions de sociétés étrangères par des firmes canadiennes que l’inverse. À lire dans le National Post.
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