Blogue. Hier, je vous ai parlé de la mode des coupons échangeables contre des repas gratuits. Une stratégie poussée en ce moment par l’industrie de la restauration rapide pour ramener ses clients égarés au bercail.
Aujourd’hui, je continue dans la même veine : les coupons. Depuis mercredi, la chaîne américaine Target offre à ses clients des coupons « mobiles ». Vous les recevez dans votre téléphone cellulaire que vous présentez à la caisse pour qu’on lise votre code à barre donnant droit au rabais. Le détaillant JC Penny tente lui aussi le même service, mais sur une base expérimentale dans 16 magasins.
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Il semble que 5 % à 20% des coupons « mobiles » soient utilisés contre 1% pour les coupons imprimés.
On pensait les coupons voués à une mort lente, de concert avec les circulaires qui les abritent. C’était sans compter sur l’imagination des marketers… et la récession.
En effet, une étude récente de PricewaterhouseCoopers nous apprend que la récession a laissé des cicatrices profondes chez les consommateurs. Nous serions désormais animés d’une puissante soif de rabais doublée d’un appétit pour la cueillette d’information et les comparaisons. Il faut dire que la technologie nous donne un sérieux coup de pouce avec les nombreux sites où l’on peut comparer le prix d’un article chez plusieurs détaillants d’une même région.
L’étude de PWC nous apprend aussi que si les sorties de récession précédentes ont été propulsées par les Boomers, celle-ci sera plutôt le fait de la Génération X et Y, qui sont toutes deux friandes de technologies. Par ici les coupons « mobiles ».
Avis aux détaillants québécois.
Un peu de distraction
Pour bien débuter votre week-end je vous laisse sur ce diaporama du site Business Insider qui présente les 20 villes qui connaissent un boom aux États-Unis.
