Mooney: Le rachat de Buffett fait jaser

Publié le 16/12/2012 à 21:02, mis à jour le 17/12/2012 à 06:14

Mooney: Le rachat de Buffett fait jaser

Publié le 16/12/2012 à 21:02, mis à jour le 17/12/2012 à 06:14

«Lorsque des entreprises de grande qualité et jouissant d’une confortable situation financière voient leur titre se vendre bien en dessous de sa valeur intrinsèque, aucune autre action ne peut profiter à leurs actionnaires de façon plus certaine que le rachat de leurs actions», a-t-il écrit, par exemple, dans son rapport annuel de 1984.

Le signal qu’envoie M. Buffett, c’est qu’il croit qu’à 1,2 fois sa valeur comptable, son titre se vend bien en deçà de sa valeur intrinsèque. Un petit exercice tout simple illustre l’attrait de racheter à ce prix.

Selon moi, Berkshire Hathaway vaut au moins 1,5 fois sa valeur comptable, ce qui signifie environ 111$US, pour l’action B. La société peut accroître cette valeur de 10% par année, ce qui donne une valeur d’au moins 180$US dans cinq ans. Si le titre se vend à sa valeur intrinsèque à ce moment, cela signifie une appréciation de 100% en cinq ans.

Ce qui est pas si mal dans un univers où les taux d’intérêt sont presque à zéro et pour une société de la taille et de la qualité de Berkshire Hathaway.

Et je suis parti d’une hypothèse conservatrice, soit que la société vaut environ 111$US. Plusieurs gestionnaires avec de bons arguments arrivent à une valeur d’au moins 120$US.

Peu importe, cela vous donne une idée du potentiel de gain. Mais l’autre aspect important, c’est que vous savez que Warren Buffett est là, prêt à acheter de façon significative à 1,2 fois la valeur comptable ou moins, procurant un niveau plancher au titre.

Ce qui signifie qu’il achète dès que le titre se vend sous 89,33$US. Le titre a clôturé vendredi à 89,15$US...

Bernard Mooney

 

Blogues similaires

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom à l'étranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier à nos produits. Bonne ...

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.