Mooney: Le problème quand on achète un pays

Publié le 17/03/2011 à 09:07

Mooney: Le problème quand on achète un pays

Publié le 17/03/2011 à 09:07

Blogue. Je suis convaincu que bien des investisseurs se demandent si c’est le temps d’acheter la Bourse japonaise.

J’ai vu quelques commentaires à cet effet depuis deux jours et les arguments se tiennent. 

En fait, ce n’est pas nouveau. J’ai écrit une chronique il y a plusieurs mois pour souligner que les actions japonaises semblaient représenter une proposition alléchante.

Celui qui aurait acheté un fonds indiciel japonais après cette chronique n’aurait pas fait d’argent, ça c’est certain.

Le tremblement de terre et le désastre nucléaire ont fait dégringoler la Bourse japonaise.

L’idée est simple : acheter un indice japonais et le garder cinq ans en se disant que d’ici là les chances sont bonnes pour que l’économie et les marchés de ce pays résilient se rétablissent.

Ça semble une proposition intéressante en effet. Mais j’ai un problème : quand et comment pourrais-je évaluer si je me suis trompé?

Lorsque j’achète un titre, il m’est facile de faire le suivi. J’analyse les résultats et les décisions de l’entreprise. S’ils sont conformes à mes attentes et surtout si mon scénario initial d’achat est encore vrai, je conserve mes actions. Peu importe ce que la Bourse en pense. 

Mais comment faire lorsque j’achète la Bourse du Japon (ou un segment comme par exemple un fonds indiciel de titres japonais à petite capitalisation)? Dois-je évaluer les données macroéconomiques du pays (et moi qui prétend faire le minimum de macro)?

Encore là, je ne sais pas vraiment comment faire. 

Qu’en pensez-vous? Avez-vous des idées pour faciliter le suivi d’un pays entier?

Bernard Mooney

 

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