Mooney: Des résultats étincelants

Publié le 21/07/2011 à 08:31

Mooney: Des résultats étincelants

Publié le 21/07/2011 à 08:31

Blogue. Je ne sais pas pour vous, mais pour ce qui est des résultats des sociétés que je suis, ils sont vraiment étincelants, jusqu’à maintenant.

En fait, je dirais qu’ils se classent en deux grandes catégories : les bons résultats supérieurs aux attentes et les résultats vraiment exceptionnels.

Par exemple, Apple, Google, American Express (publiés hier) et US Bancorp, font partie à mon avis des résultats exceptionnels. Et pas loin derrière, je classerais les résultats de eBay et Wells Fargo.

Des entreprises comme Abbott Laboratories, IBM, Johnson & Johnson, PepsiCo (publiés ce matin), Philip Morris (également publiés ce matin) et Coca-Cola ont publié d’excellents résultats pour leur deuxième trimestre, mais pas autant que les précédentes.

Dans la plupart des cas, la croissance des revenus est également très saine. Ce qui est un autre signe encourageant.

Je sais bien qu’il est relativement tôt pour tirer des conclusions définitives car plusieurs importantes sociétés n’ont pas encore publié leurs résultats (comme General Electric qui le fera demain).

Toutefois, on en sait déjà pour dire que les grandes sociétés américaines sont vraiment en santé. Ces résultats jurent par rapport au contexte morose, à la fois boursier et économique. Ce qui est dans un sens assez curieux.

En fait, ce n’est pas si curieux. Tout dépend sur quoi on se concentre. Si on fixe la situation financière des gouvernements (comme celui des États-Unis ou ceux en Europe), on déprime profondément. Également, si je suis une personne qui me cherche du travail aux États-Unis, je risque d’avoir le moral dans les talons (ce qui explique entre autres le faible indice de confiance dans ce pays).

Par contre, si je regarde exclusivement les résultats et la situation financière des grandes entreprises américaines, difficile de ne pas voir la vie en rose.

Alors que faire devant un tel dilemme? Je vous répondrai qu’il n’y a pas vraiment de dilemme. En tant qu’investisseur, je n’achète pas un gouvernement (eurk!), peu importe lequel. Je n’achète pas non plus l’économie américaine.

J’achète des sociétés qui évoluent entre autres aux États-Unis et partout ailleurs dans le monde. Je les achète à des prix attrayants, en raison entre autres de la morosité ambiante. Je n’ai pas besoin que cette morosité disparaisse pour faire de l’argent. J’ai seulement besoin que les sociétés continuent d’accroître leurs bénéfices. Par contre, l’expérience m’a appris que les probabilités pour que ce climat change sont très fortes.

Bernard Mooney

 

 

Blogues similaires

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom à l'étranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier à nos produits. Bonne ...

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.