L'après-crise de la dette

Publié le 31/07/2011 à 20:02, mis à jour le 31/07/2011 à 22:01

L'après-crise de la dette

Publié le 31/07/2011 à 20:02, mis à jour le 31/07/2011 à 22:01

Blogue. Il semble bien que le gouvernement américain évitera le pire. Dimanche soir, la Maison Blanche a annoncé un accord entre les Républicains et les Démocrates permettant de hausser le plafond de la dette.

Si c'est le cas, il faut s'attendre à ce que Wall Street exprime un soupir de soulagement, du moins à court terme. Vers 22h dimanche, l'indice Nikkei 225 s'appréciait de 1,8%.

C'est une bonne nouvelle, sans vraiment changer grand chose sur le plan fondamental pour les investisseurs. Il y a un nuage de moins, c'est certain. Par contre, les craintes reliées à la croissance économique demeurent. La résolution du drame entourant la hausse du plafond de la dette devrait toutefois aider à au moins ne pas empirer le climat. La faible confiance des consommateurs et des gens d'affaires est un des problèmes affectant la reprise.

Si le rythme de croissance de l'économie reste un point d'interrogation, les investisseurs peuvent se consoler avec les résultats financiers des entreprises qui sont solides.

Pour revenir rapidement sur le débat, voire la crise entourant le relèvement du plafond de la dette aux États-Unis,  ce qui transpire c’est que le monde politique américain est malade. Lorsqu’on voit des sénateurs jouer à la roulette russe avec leur économie et la réputation de leur pays, dans le seul et unique but de mousser leur propre gloriole et défendre leurs intérêts personnels, on ne peut que ressentir une profonde nausée.

Et ce n’est pas vrai uniquement des États-Unis. C’est vrai également de nos politiciens ici au Québec et au Canada.

Pourtant, un pays, ce n’est pas ses politiciens. De plus, un pays ne progresse pas en raison de ses politiciens, mais souvent en dépit d’eux.

Ce qui fait progresser une nation, ce sont ses individus qui travaillent, qui créent, qui innovent, qui sont productifs, qui partagent leur savoir, etc.

La crise politique américaine est peut-être le signal ultime que nos sociétés occidentales sont en train de faire une «overdose» de politiciens…

Bernard Mooney

P.S. D’un autre côté, le plus déprimant c’est qu’on a les politiciens qu’on mérite. BM

 

 

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