Dollarama: beaucoup de choses à aimer

Publié le 15/09/2011 à 09:14

Dollarama: beaucoup de choses à aimer

Publié le 15/09/2011 à 09:14

Blogue. À la suite de mon texte d’hier sur des titres québécois qui ont des problèmes, un lecteur s’étonnait que je fasse preuve de plus d’enthousiasme pour un titre à son sommet des 52 dernières semaines que pour des titres à leurs creux.

En effet, j’ai déjà pensé que la liste des titres à leur creux était un bon endroit pour identifier des placements intéressants. Je vous dirais que je suis beaucoup moins enthousiaste pour cette idée.

Je vise d’abord et avant tout à identifier des sociétés de grande qualité. Ensuite, je tente de les acheter de façon opportuniste, soit à un prix offrant un bon potentiel de rendement à long terme.

Vous comprendrez que selon cette philosophie, un titre qui se retrouve à son creux des 52 dernières semaines n’est pas si attirant. Certes, il peut y avoir des joyaux égarés, mais c’est loin d’être garanti.

De la même façon, qu’un titre soit populaire parmi les investisseurs me laisse complètement froid. Ce qui va m’enthousiasmer, ce sont les qualités fondamentales d’une société.

Par exemple, Dollarama a atteint un nouveau sommet récemment. Cela signifie qu’effectivement, le titre est populaire. Or, jusqu’à maintenant, j’estime qu’il est populaire pour les bonnes raisons car il y a beaucoup de choses à aimer chez cette société.

La première, c’est qu’il s’agit d’une compagnie dont les activités sont très faciles à comprendre. Qui n’est pas allé dans un de ses magasins ? Le faire, c’est comprendre assez vite l’attrait de ce concept, qui a encore plus de potentiel dans un contexte économique difficile.

Aussi, Dollarama a un bon potentiel de croissance organique, en ouvrant de nouveaux magasins dans des coins du Canada où elle est moins présente et à cela s’ajoute de la croissance lorsqu’elle parvient à accroître ses ventes comparables. Elle génére de plus en plus de fonds autogénérés libres, malgré ses investissements pour ouvrir des magasins.

Depuis son arrivée en Bourse, elle a constamment réduit son endettement, encore une fois en raison de sa rentabilité. De toute évidence, on parle d’une société de grande qualité et bien gérée.

Et malgré tout cela, le titre se vend environ 17 fois ses bénéfices prévus pour l’exercice en cours. Ce n’est pas une aubaine, certes, mais c’est loin d’être injustifié.

Ainsi, ce n’est pas parce qu’un titre est populaire qu’il faut l’ignorer. Il ne faut pas faire exprès pour acheter des sociétés moribondes !

Bernard Mooney

 

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