Dans le grand cirque de la rémunération...

Publié le 04/04/2012 à 09:19, mis à jour le 04/04/2012 à 16:50

Dans le grand cirque de la rémunération...

Publié le 04/04/2012 à 09:19, mis à jour le 04/04/2012 à 16:50

Les hauts dirigeants, pour avoir droit à des primes, doivent atteindre certains niveaux de performance objective. Ainsi, pour avoir droit à une prime de 50% de leur salaire, il faut que la valeur comptable ait crû d’au moins 11% en moyenne sur cinq ans sur une base composée.

Par exemple, lors des cinq dernières années terminées le 31 décembre 2011, la valeur comptable de Markel a crû de 9% composé par année. Ce qui signifie qu’Alan Kirshner, président du conseil et chef de la direction, et Steven Markel, vice-président du conseil n’ont eu droit à aucun boni en 2011. Le premier a reçu un salaire de 650 000$ US et une rémunération totale de 672 000$ US l’an dernier et le deuxième un salaire de 600 000$US (641 791$ US au total).

C’est vraiment très raisonnable dans le contexte actuel et étant donné la taille de la société. Markel a des actifs de 11,5 milliards de dollars US et une valeur boursière de 4,3 milliards.

Les actionnaires ne veulent pas que les dirigeants fassent vœu de pauvreté, loin de là. Ils veulent juste sentir que les dirigeants sont dans le même bateau qu’eux et qu’ils participeront, les deux, à la création de richesse.

Malheureusement, beaucoup trop souvent, c’est loin d’être le cas.

Bernard Mooney

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