Coup d'oeil au Fortune 500

Publié le 27/05/2012 à 17:35, mis à jour le 28/05/2012 à 08:03

Coup d'oeil au Fortune 500

Publié le 27/05/2012 à 17:35, mis à jour le 28/05/2012 à 08:03

Enfin, une partie de la croissance des bénéfices s’explique par le rebond de plusieurs secteurs cycliques. Par exemple, le secteur de l’automobile a réalisé en 2011 des profits nettement en hausse. General Motors a augmenté ses bénéfices de 49%, profitant de sa nouvelle structure de coûts. Son point mort est maintenant atteint lorsqu’il se vend 10,5 millions de véhicules par année aux États-Unis, cinq millions de moins qu’auparavant. En 2011, il s’est vendu 12,8 millions de véhicules.

Les pétrolières intégrées ont profité de la hausse des prix de l’essence alors que les grandes sociétés financières ont considérablement amélioré leur rentabilité. Le secteur financier a accru ses bénéfices de 19% en 2011 à 150G$US. Encore une fois, une telle croissance sera difficile, voire impossible à maintenir.

Enfin, le secteur technologique a été dominé en raison de la performance d’Apple et Microsoft. Le premier géant a vu ses profits exploser de 85% à 25,9G$US alors que Microsoft a amélioré ses bénéfices de 23% à 23,2G$US. Les bénéfices du secteur dans son ensemble ont progressé de seulement 5G$US à 156G$US.

Bernard Mooney

P.S. L’édition consacrée au Fortune 500 comprend plusieurs articles fascinants, dont un reportage sur le fiasco chez Hewlett-Packard, des articles sur le président de Coca-Cola, le travail de Bob Iger chez Disney et le revirement spectaculaire de Honeywell…BM

 

Blogues similaires

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom Ă  l'Ă©tranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier Ă  nos produits. Bonne ...

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.