Blogue. Warren Buffett, président de Berkshire Hathaway, a fait plusieurs transactions pour le portefeuille de sa société, la majorité étant des ventes. Il voulait générer de l’argent pour son acquisition de Burlington Northern.
M. Buffett a ainsi réduit ses participations dans Kraft (de 22 % en vendant environ 32 millions d’actions), Procter & Gamble (un peu moins de 10 %), dans Johnson & Johnson (12 %), M&T Bank (moins de 17%) et Conoco Phillips (-9%).
C’est le deuxième trimestre consécutif qu’il vend des titres comme Johnson & Johnson, Procter & Gamble et Conoco.
Berkshire a éliminé complètement de son portefeuille les titres UnitedHealth, Wellpoint, Travelers et SunTrust Bank.
Le portefeuille de Berkshire montre qu’on a augmenté les participations dans Republic Services, Becton Dickinson et Iron Mountain. Selon mon interprétation du document de la SEC, les achats de Republic Services et Iron Mountain ont été faits par Lou Simpson, gestionnaire du portefeuille de GEICO, importante filiale de Berkshire active dans l’assurance auto.
Becton est une société active dans le secteur médical. Au 31 mars, Berkshire avait 137 M$ dans ce titre, ce qui est minime pour un portefeuille de plus de 50 milliards de dollars US.
À mon avis, il est plus significatif et intéressant de souligner ce que M. Buffett N’A PAS VENDU pour générer de l’encaisse. Par exemple, il préfère vendre du Johnson & Johnson et du Procter & Gamble au lieu de vendre des actions de Wal-Mart.
De plus, il a vendu des actions de la banque newyorkaise M & T Bank, qu’il détient depuis une vingtaine d’années, au lieu de vendre son Wells Fargo et ses actions de US Bancorp.
Enfin, il a réduit sa participation dans Kraft même s’il a clairement mentionné lors de son assemblée annuelle que le titre était sous-évalué. M. Buffett n’a vraiment pas aimé le comportement de la présidente dans la saga Cadbury.
Bernard Mooney
