Google, un simple géant du Web, finalement

Publié le 21/02/2009 à 00:00

Google, un simple géant du Web, finalement

Publié le 21/02/2009 à 00:00

Google renonce à jouer les intermédiaires entre stations de radio et annonceurs. Le géant de la publicité sur le Web met un frein à ses projets d'étendre ses activités publicitaires à la radio.

Forte de son écrasante domination sur le Web, l'entreprise californienne avait en effet décidé, il y a trois ans, de tenter d'accaparer une part importante du marché du placement d'annonces en presse écrite, à la télévision et à la radio.

Dans le secteur de la radio, en 2006, elle a investi 102 millions de dollars - voire plus, l'accord prévoyant des contreparties financières de 1,24 milliard de dollars américains selon les résultats - dans DMarc Broadcasting, une entreprise de Newport Beach, en Californie, qui a développé une plateforme permettant de gérer l'achat et la vente d'espaces publicitaires à la radio.

Trois ans plus tard, force est de constater que, même si 1 600 stations en sont clientes, les revenus tirés du placement publicitaire en radio sont décevants. "Nous avons consacré des ressources importantes au développement de ce projet et avons beaucoup appris, mais nous n'avons pas eu l'effet souhaité", explique laconiquement Susan Wojcicki, vice-présidente, gestion de produits, de Google dans un message publié sur un des blogues de l'entreprise.

Google garde espoir à la télévision

L'abandon des projets de Google en presse écrite avait quant à lui été annoncé le 21 janvier.

Google Print Ads avait quand même réussi à convaincre 800 journaux américains, dont The New York Times, The Los Angeles Times, The Chicago Tribune et The San Jose Mercury News, d'utiliser ses services de régie publicitaire. Encore là, les résultats n'étaient pas à la hauteur des attentes.

Pour l'heure, seul Google TV Ads, lancé en 2007, subsiste sur les trois projets d'incursion de Google hors de son marché naturel, Internet. Ce service n'est pour l'heure pas remis en question, affirme Mme Wojcicki. Mais ne dit-on pas Jamais deux sans trois ?

jerome.plantevin@transcontinental.ca

À la une

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

00:00 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.

Le coup de poker de la filière batterie

BILLET. À vous de juger si nous avons des chances de remporter la mise ou de perdre gros dans la partie.