Andrew Stalbow et quelques toutous liés au prochain Angry Birds Star Wars

BLOGUE, en direct de Cannes. Il était une fois un oiseau, un oeuf et un cochon. Trois ans plus tard, il y a une entreprise finlandaise de plus de 100 M$ de revenus, des toutous, un partenariat avec Star Wars et, bientôt une série télé.

L'histoire de Rovio a connu un autre jalon, mercredi, à Cannes. Ce qui n'était à la base qu'une petite entreprise de jeux vidéo est maintenant devenu un miniempire qui retient l'attention au sein du plus grand marché de télévision de la planète.

Le vice-président exécutif de Rovio Andrew Stalbow est monté mercredi matin sur la scène du Grand auditorium du Palais des festivals pour faire le point sur le développement de son entreprise, qui s'apprête à lancer cet automne une série de 52 épisodes d'environ 2 minutes 30 secondes de dessins animés tirés de la franchise Angry Birds.

On ignore encore qui diffusera Angry Birds Toon, que Rovio finance et produit elle-même, mais l'intérêt ne manquera vraisemblablement pas. Après tout, comme l'a indiqué M. Stalbow, il y a chaque jour de 20 à 30 millions de personnes qui jouent à l'une ou l'autre des versions d'Angry Birds. Mensuellement, le bassin atteint les 200 millions de joueurs à travers le monde.

La petite entreprise finlandaise est si populaire qu'elle a même réussi à attirer l'attention de Lucasfilm, avec qui elle a conclu un partenariat pour le lancement d'une version Star Wars d'Angry Birds. Cette dernière sera lancée le 8 novembre prochain et elle sera accompagnée de sa propre collection de toutous. Le célèbre oiseau rouge y prend des airs de Luke Skywalker, les vilains cochons deviennent des Storm Troopers, il y a même un oiseau rose représentant la princesse Leia.

Les oiseaux partageront même l'écran avec les vrais comédiens des vieux Star Wars dans une série de vidéo promotionnels dont le premier devrait être lancé demain, jeudi.

Bref, Rovio est partout, et c'est le but.

«C'est important d'avoir plusieurs points de distribution, afin d'éviter d'être dépendants d'une seule plateforme, a indiqué M. Stalbow. C'est aussi important de diversifier nos sources de revenus, avec les produits dérivés ou les séries télé.» 

Selon lui, l'entreprise ne vise rien de moins que de faire de ses oiseaux et de ses cochons les prochains Mario Bros. La partie est loin d'être gagnée, mais le départ est bon.